Roberto De Zerbi a activé des leviers singuliers cette saison pour remobiliser le groupe. En novembre dernier, l'actuel entraîneur de l'OM avait envoyé son groupe à Mallemort pour un stage. Le but étant de remobiliser les troupes et de partager des valeurs communes. Une décision forte, à un moment charnière de la saison olympienne.
Alors que l’OM traversait une période difficile en novembre dernier, Roberto De Zerbi a décidé de prendre une décision forte et peu commune : organiser un stage de plusieurs jours à Mallemort, en plein cœur de la saison. Une décision qui démarre d'un constat clair. « Nous avions beaucoup de joueurs, Mason Greenwood, Luis Henrique, Lilian Brassier, Elye Wahi, Jonathan Rowe, qui n'étaient pas habitués à jouer le haut de tableau dans un grand club » a révélé De Zerbi. Conscient que son groupe manquait de repères, il a misé sur l’humain avant le ballon.
De Zerbi a identifié un problème
Au cours d'un entretien accordé à L'Equipe, De Zerbi a évoqué avec beaucoup de lucidité, ce passage à Mallemort qui a marqué un tournant dans le fonctionnement du groupe. « Pour y arriver, nous sommes partis trois jours à Mallemort. Trois jours très importants pour comprendre beaucoup de choses. Le stade, qui nous voulions être, quel type d'équipe nous voulions être, notre identité, nos valeurs. Certains joueurs se sont ouverts, aussi. Pour moi, le problème était clair. Ce n'est pas "j'étais un peu moins bien physiquement" ou "je découvre tactiquement". Si tu n'es pas le même à la Commanderie pendant la semaine et au stade le dimanche, ce n'est pas une question physique ou tactique. C'est dans la tête, les émotions, l'homme. Et on y a travaillé » a déclaré l'entraîneur de l'OM.
Une décision inédite pour De Zerbi
Le technicien italien a avoué même que ce stage était inédit pour lui. « C'était la première fois de ma carrière que je faisais trois jours comme ça, un stage en cours de saison » a déclaré De Zerbi. Quelques mois plus tard, il organisait un nouveau stage à Rome.