Transferts : L’OM fait le ménage, une catastrophe redoutée
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Sur sa chaîne YouTube, Pierre Ménès a de nouveau pointé du doigt la stratégie de Pablo Longoria. Le président de l’OM, adepte d’un mercato agité à chaque intersaison, prend selon lui un risque énorme en modifiant constamment la structure de l’effectif. Une instabilité encore illustrée par les départs récents de Valentin Rongier et Quentin Merlin vers Rennes.

Pierre Ménès n’a jamais eu sa langue dans sa poche, et il l’a encore prouvé en s’attaquant à la stratégie de Pablo Longoria à l’OM. Sur sa chaîne YouTube, le journaliste s’est montré très critique envers le président marseillais, dont les choix au mercato suscitent de plus en plus d’interrogations. Alors que l’OM a connu une nouvelle vague de départs cet été, dont ceux de Quentin Merlin et Valentin Rongier vers Rennes, Ménès dénonce une politique court-termiste et risquée.

L'OM joue un jeu dangereux

« Il y a quelque chose d’incompréhensible dans la façon de diriger ce club. On peut dire que ça a marché, mais est-ce que tu avais besoin de vendre Merlin ? Est-ce que tu ne pouvais pas accéder aux demandes de Rongier, alors que tu vas vendre Bennacer ? Est-ce que tu es obligé de vendre Brassier, Wahi, quatre mois après leur arrivée ? Il y a un côté hystérique dans la gestion de Longoria. Ça fait la quatrième saison qu’il fait un scrabble avec son effectif. Un jour, ça va coincer », a lâché Ménès dans une tirade particulièrement incisive.

Un danger à l'OM

Pour le journaliste, l’OM se met en danger en misant chaque saison sur un renouvellement massif de son effectif. Une stratégie qui, selon lui, empêche la construction d’un groupe stable, avec une vraie identité de jeu. S’il reconnaît que certains résultats ont été là, il s’inquiète du jour où la mayonnaise ne prendra plus. Alors que Roberto De Zerbi tente d’instaurer un projet cohérent à la tête de l’équipe, ces ventes à répétition pourraient venir compromettre la continuité tant recherchée.

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