OM - De Zerbi : Le départ qui change tout !
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

En cours de saison dernière, fin novembre, Roberto De Zerbi avait décidé d’emmener ses joueurs en stage à Mallemort, situé à une heure de route de Marseille. Ce que l’entraîneur de l’OM n’avait jamais fait auparavant, mais ce dernier estime que ces trois jours ont été très importants pour « comprendre beaucoup de choses » et notamment appréhender le Stade Vélodrome.

La saison dernière, l’OM a longtemps eu du mal à performer au Stade Vélodrome. Les Olympiens avaient débuté par 1 victoire, 2 matchs nuls et 2 larges défaites à domicile, contre le PSG (0-3) et Auxerre (1-3). Un problème que Roberto De Zerbi a mis du temps à résoudre.

« Nous avions beaucoup de joueurs qui n'étaient pas habitués à jouer le haut de tableau dans un grand club »

« Le Vélodrome, c'est un stade unique. Unique pour le bruit, le son qu'il y a, ce n'est pas San Siro où tout le virage chante une chanson, tous ensemble. Au Vélodrome, tu as six ou sept groupes qui chantent chacun leur chanson en même temps et cela fait ce bruit particulier. Ensuite, nous avions beaucoup de joueurs, Mason Greenwood, Luis Henrique, Lilian Brassier, Elye Wahi, Jonathan Rowe, qui n'étaient pas habitués à jouer le haut de tableau dans un grand club. Donc il a fallu un peu de temps », a confié l’entraîneur de l’OM, dans un entretien accordé à L'Équipe.

« Trois jours très importants pour comprendre beaucoup de choses »

La solution a alors été d’effectuer un stage de trois jours à Mallemort, avant la réception de l’AS Monaco (2-1). « Pour y arriver, nous sommes partis trois jours à Mallemort. Trois jours très importants pour comprendre beaucoup de choses. Le stade, qui nous voulions être, quel type d'équipe nous voulions être, notre identité, nos valeurs. Certains joueurs se sont ouverts, aussi. Pour moi, le problème était clair. Ce n'est pas "j'étais un peu moins bien physiquement" ou "je découvre tactiquement". Si tu n'es pas le même à la Commanderie pendant la semaine et au stade le dimanche, ce n'est pas une question physique ou tactique. C'est dans la tête, les émotions, l'homme. Et on y a travaillé. C'était la première fois de ma carrière que je faisais trois jours comme ça, un stage en cours de saison », a ajouté Roberto De Zerbi.

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