Surprise, le boss de l'OM menacé par la justice ?
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Conseiller sportif de Pablo Longoria, Mehdi Benatia a provoqué une polémique en s'en prenant à Jonathan Clauss. Lors d'un entretien accordé à Samir Nasri, l'ancien international marocain avait pointé du doigt le comportement de l'international français. Si ces faits ne sont confirmés, le dirigeant de l'OM pourrait bien s'exposer à des sanctions.

Discret depuis sa venue à l'OMMehdi Benatia a fait une première sortie médiatique remarquée. Le nouveau conseiller sportif de Pablo Longoria avait accepté de se livre à cœur ouvert sur l'actualité marseillaise et notamment sur la situation de Jonathan Clauss, poussé vers la sortie lors du dernier mercato hivernal. Au cours d'un échange avec Samir Nasri dans le Canal Football Club,Benatia avait pointé du doigt l'attitude de l'arrière gauche.

Benatia s'en prend à Clauss

« Je suis arrivé au mois de novembre. On m'a mis en garde sur deux, trois joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite. Jonathan faisait partie de ces joueurs. Je sais qu'il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach, pour lui expliquer ce qu'on attendait de lui dans l'attitude en tant que leader, international français. On pensait que le message était passé, malheureusement ce n'était pas le cas » avait-il confié avant d'en remettre une couch sur le plateau de Prime Vidéo. L'UNFP avait très vite publié un communiqué où elle dénonce un « harcèlement » envers Clauss.

Benatia pourrait terminer devant les tribunaux

Selon Johan Zenou, ces propos, s'ils sont mensongers, pourraient tomber sous le coup d'incriminations pénales. « Si les faits ne sont pas fondés, ça peut-être considéré comme de la diffamation ou de la dénonciation calomnieuse » a confié cet avocat du droit du travail lors d'un entretien accordé à la Tribune du Dimanche. Surtout que le préjudice d'image est « beaucoup plus grand pour une personnalité publique que pour un employé lambda ».

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