Battu au Vélodrome mercredi soir par l'Atalanta, l'OM n'en finit plus de crier au scandale pour le penalty non sifflé suite à une main dans la surface dans le réparation. Et la colère des Marseillais ne risque pas de retomber avec l'analyse de Saïd Ennjimi, ancien arbitre international.
L'OM a-t-il été volé mercredi soir contre l'Atalanta comme l'a affirmé Medhi Benatia après la victoire italienne au Vélodrome ? Les avis divergent et pourtant la main d'Ederson dans la surface de l'OM n'a pas été sifflée par l'arbitre ce qui a permis au club de Bergame d'aller inscrire dans la foulée de cette action l'unique but de la rencontre. Ancien arbitre international, Saïd Ennjimi a pris position en estimant qu'il était tout à fait possible de siffler penalty pour l'OM.
Saïd Ennjimi va dans le sens de l'OM
« Il aurait pu siffler le penalty. Le mouvement du corps doit rester naturel pour ne pas siffler. L'arbitre a estimé que le mouvement des bras du joueur n'avait pas pour objectif d'augmenter la surface de son corps pour arrêter le ballon, mais que c'était une conséquence naturelle », estime-t-il au micro de L'EQUIPE du Soir.
«Il aurait pu siffler le penalty»
Mais ce n'est pas tout puisque Saïd Ennjimi évoqué un autre fait de jeu litigieux : « Une autre situation douteuse pour l'OM, avec un joueur de l'Atalanta qui a le bras plutôt collé au corps ce coup-ci (à la 63e minute, l'Italien Honest Ahanor détournait alors une frappe de Pierre-Emile Höjbjerg), mais fait le mouvement d'avancer son épaule. On aurait également pu tout à fait siffler penalty ». Autrement dit, ce n'est pas un, mais deux penalties que l'OM aurait pu obtenir.