OM : Snobé par Deschamps, il raconte son calvaire
Hugo Chirossel

Un peu plus d’un an après sa dernière convocation, Jonathan Clauss a fait son retour en équipe de France lors du dernier rassemblement. Un bonheur pour le latéral droit de l’OM, qui avait mal vécu sa non-convocation pour la dernière Coupe du monde. Une déception qu’il a mis du temps à digérer.

Jonathan Clauss a probablement été un des grands gagnants du dernier rassemblement de l’équipe de France. De retour en sélection, le joueur de l’OM a enchaîné deux titularisations, contre les Pays-Bas (2-1) et l’Écosse (4-1) et a en plus été convaincant. Un retour en sélection qui a fait beaucoup de bien Jonathan Clauss, notamment après que Didier Deschamps ne l’ait pas retenu pour la Coupe du monde au Qatar. Un épisode qu’il a eu du mal à digérer.

«J’ai énormément discuté avec quelqu’un pendant deux mois»

« Cet été, j’ai réussi à vraiment switcher par rapport aux déceptions et aussi par rapport à la pression qu’il y a pu avoir lors de cette première année à Marseille. Il fallait faire un travail dessus. J’ai énormément discuté avec quelqu’un pendant deux mois. On a mis pas mal de choses en place. C’est ce qui m’a permis justement d’emmagasiner ces déceptions qui se sont transformées en force à un moment donné. Cela m’a permis de redémarrer fort cette deuxième saison. J’ai eu cette discussion avec le sélectionneur comme un point final à ces événements qui ont pu parfois être très beaux, parfois un peu moins beaux. Pour redémarrer sur de très bonnes choses », a confié Jonathan Clauss, dans Rothen s’enflamme sur RMC.

«J’ai pris mon mal en patience parce que je savais que ça allait peut-être traîner»

« Je n’ai pas attendu le mois de juin pour régler entre guillemets mes problèmes. Tout de suite après l’annonce de la non-Coupe du monde et même la fin de la compétition, j’avais besoin de retrouver vite les terrains. L’OM avait besoin de moi et j’avais besoin de l’OM dans cette période, parce qu’il fallait que tout le monde soit performant sur le terrain. Après, j’ai pris mon mal en patience parce que je savais que ça allait peut-être traîner. Une Coupe du monde, c’est un rêve d’enfant. Quand vous êtes rêveur comme ça, que vous touchez presque du bout des doigts ce qui vous fait rêver depuis tout gamin, évidemment que ça ne met pas deux heures à partir », a ajouté Jonathan Clauss.

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