OM - Malaise : Le coup de gueule de Villas-Boas après la nouvelle désillusion de l'OM...
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En s'inclinant contre le FC Porto (0-2), l'OM a battu le record de défaites consécutives en Ligue des Champions. Et après la rencontre, André Villas-Boas ne cachait pas son désarroi. 

Ce que craignaient les supporters de l'Olympique de Marseille est arrivé. En effet, en s'inclinant contre le FC Porto au stade Vélodrome (0-2), le club phocéen vient d'enchaîner un treizième revers de suite en Ligue des Champions, ce qui n'était jamais arrivé. Un triste record qui s'accompagne d'une autre mauvaise nouvelle puisqu'avec cette défaite, l'OM est officiellement éliminé de la course aux huitièmes de finale de la C1 et devra désormais batailler avec l'Olympiakos pour une place en Ligue Europa. Avec 0 points et aucun but marqué, l'OM est donc la plus mauvaise équipe de cette phase de groupes de la Ligue des Champions après quatre rencontres. Et en conférence de presse, André Villas-Boas ne cachait pas sa déception.

«On a touché le fond, comme vous pouvez l'imaginer»

« On ne peut rien faire sur les treize défaites, elles sont là. On a touché le fond, comme vous pouvez l'imaginer. On avait déjà touché le fond à Porto, mais aujourd'hui, l'équipe a tout donné : l'envie, la détermination. C'est le moment d'être avec mes joueurs, de les soutenir pour leur donner confiance pour la suite. En première mi-temps le match était équilibré, mais on a eu beaucoup de malchance, comme souvent. Sur le but, la tête de Grujic sort, Kamara la contre, Steve fait un bon arrêt. Et le deuxième ballon est pour Zaidu. Ils ont eu le mérite d'aller chercher ce deuxième ballon, mais on a beaucoup de malchance. Après les changements, à la 60e, on a amélioré les choses. Payet et Dario sont bien rentrés, comme Cuisance. Il y a aussi une faute évidente sur Amavi avant que le pénalty soit sifflé. J'avais déjà alerté le quatrième arbitre en première mi-temps. Donc sur cette situation, les arbitres sont en faute. Leo a fait une grosse erreur, il n'avait pas besoin de provoquer ce pénalty. Et là, le match est fini pour nous. Après on a eu encore de la malchance avec Dario. On n'a pas marqué ce but qui nous aurait donné de l'espoir. La Ligue des champions, c’est fini pour nous. Je laisse un message de confiance à mes joueurs. On a travaillé comme jamais. Je n’ai jamais préparé deux matchs comme ceux-là dans ma vie, contre mon équipe de cœur. Mais parfois, les choses sont comme ça », confie-t-il devant les médias.

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