Nommé à la tête de l’OM en remplacement de Gennaro Gattuso, Jean-Louis Gasset a rapidement sollicité Ghislain Printant pour en faire son adjoint et reformer le binôme formé à Montpellier ou encore Saint-Étienne. Un choix que valide François Modesto, gardant un excellent souvenir de l’adjoint marseillais du côté de Bastia.
Jean-Louis Gasset n’est pas arrivé seul à l’OM après sa nomination en lieu et place de GennaroGattuso, débarquant en compagnie de GhislainPrintant, son fidèle adjoint ces dernières années. Un premier renfort logique pour le technicien de 70 ans, alors que le binôme a officié à Montpellier, Saint-Étienne, Bordeaux et en Côte d’Ivoire. Comme Gasset, qui a connu le rôle d’adjoint mais également d’entraîneur principal, Ghislain Printant a eu l’occasion d’officier comme numéro 1 à Bastia, un passage dont se souvient son ancien joueur FrançoisModesto.
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— le10sport (@le10sport) February 29, 2024
« Il a été droit, nous a mis devant nos responsabilités d’homme et ça nous a touché au plus profond »
« J'en garde un souvenir très positif car si on se sauve en Ligue 1 et qu'on fait une finale de coupe de la Ligue, on le doit en grande partie à Ghislain, confie François Modesto dans les colonnes de La Provence. On était avant-dernier quand il a pris l’équipe en main (en novembre 2014 après Claude Makelele, NDLR). Il était déjà à Bastia, avec les jeunes, mais il a mis tout de suite de la bonne humeur avec son staff, dont François Ciccolini. Il a été droit, nous a mis devant nos responsabilités d’homme et ça nous a touché au plus profond. »
« La causerie d’avant-match de Ghislain contre l’ASM est l’une des meilleures que j’ai entendue dans ma carrière »
« Comme Jean-Louis (Gasset), c'est un mec qui sait rentrer dans la tête des joueurs. On a fait un miracle grâce à ses qualités psychologiques et tactiques. On a terminé douzième et on a éliminé de grosses équipes comme Monaco pour arriver en finale de coupe de la Ligue. D’ailleurs, la causerie d’avant-match de Ghislain contre l’ASM est l’une des meilleures que j’ai entendue dans ma carrière. Il nous a mis dans la tête qu’on était vraiment fort et qu’on pouvait battre Monaco. On en avait presque les larmes aux yeux. Et c’est ce qu’on a fait : on est entré sur le terrain sans aucun complexe face au grand Monaco », savoure encore aujourd’hui l’ancien joueur reconverti directeur technique à Monza. De bon augure pour l'OM.