Jacques-Henri Eyraud est devenu le président de l’Olympique de Marseille le 17 octobre dernier. Quelques mois après son arrivée à la présidence, l’homme de 48 ans a dressé un premier bilan.
À son arrivée à la tête de l’OM, Frank McCourt décide de placer Jacques-Henri Eyraud à la présidence du club. Un choix qui a surpris tout le monde. Depuis, l’homme de 48 ans a réussi à recruter l’entraineur Rudi Garcia, l’ancien joueur de WestHam, DimitriPayet, ou encore PatriceEvra. Dans une interview accordée au Monde, le président de l’OM a dressé un bilan de ses premiers mois à la tête du club phocéen.
« Mon sentiment est qu’une dynamique est en place »
« Je ne vais certainement pas m’attribuer des bons points. C’est aux autres de dresser le bilan de ces premiers mois, et d’abord à ceux qui me côtoient le plus. C’est-à-dire les collaborateurs du club, qui avaient besoin d’une vision, qu’on leur définisse des objectifs, un plan d’action. Mon sentiment est qu’une dynamique est en place. La vraie question est celle-ci : un club de football est-il une entreprise comme une autre ? Dans le foot, il y a un risque fort de penser qu’un club en difficulté est un objet très spécifique, qui doit être géré différemment d’une entreprise en redressement, puisque l’OM est une entreprise en redressement. En termes de vision, ce que j’essaie de faire maintenant, après ces cent premiers jours, c’est répartir mon temps en trois tiers : un tiers consacré à des sujets liés aux quinze prochains jours, un tiers à des sujets à douze mois, et un tiers à ce que l’OM doit devenir dans cinq ans. On peut avoir tendance à gérer uniquement le très court terme, match après match. Il faut que j’évite de tomber dans ce piège-là », a-t-il expliqué.