Ce mardi, Roberto De Zerbi a accordé une grande interview à L’Equipe avant le début de la saison. A l’occasion de celle-ci, il a notamment été question de la rivalité entre l’OM et le PSG. L’Italien a alors tenu des propos forts concernant le Classique entre les deux clubs. Une réponse qui en a d’ailleurs dérangé plus d’un…
Alors que les matchs entre le PSG et l’OM en Ligue 1 sont attendus chaque saison, Roberto De Zerbi a un avis particulier sur ce Classique du football français. En effet, dans un entretien, l’entraîneur italien a évoqué à propos de la rivalité entre les deux clubs : « Nous voulons rivaliser avec Paris mieux que ce que nous avons fait la saison dernière. Je ne dis que le PSG est plus grand que l'OM. Je dis qu'ils ont eu jusqu'à maintenant plus de force que l'OM. Ce n'est pas moi qui le dis. Le Classico, c'est Juve-Inter, sur dix rencontres, quatre victoires de l'Inter, cinq de la Juve, et un nul. Le Classique, PSG-OM, sur 23 matches, 19 victoires de Paris, 3 nuls et une victoire de l'OM, pour moi ce n'est pas un Classico. Après si vous voulez continuer à parler de Classico, parlez de Classico ».
« C’est le passage qui me dérange un petit peu dans cette interview »
Aux yeux de Roberto De Zerbi, le Classique entre l’OM et le PSG n’en est donc plus vraiment un. Des propos qui ont d’ailleurs dérangé Jennifer Mendelewitsch. Au micro de L’After Foot, l’agent a répondu à l’entraîneur de l’OM, confiant : « Ça reste un match à part ? Bah oui. Moi c’est le passage qui me dérange un petit peu dans cette interview. Il faut dissocier les deux. Il y a la rivalité avec Paris en terme général, bien sûr qu’aujourd’hui Marseille ne peut pas rivaliser avec Paris que ce soit avec l’effectif, le budget, la performance. Mais le Classique pour moi, c’est un match à part, un match qui est capital dans la saison pour l’OM, c’est l’histoire de ce club, c’est la fierté de l’OM de se battre chaque saison pour essayer de gagner ce match, c’est une bulle à part dans la Ligue 1 ».
« Ce n’est pas le discours qu'on a envie d’entendre »
« Insuffler cette idée que ce n’est pas un match important, que ça semble perdu d’avance, ce n’est pas le discours qu'on a envie d’entendre si on est supporter Marseille. Il faut distinguer entre rivaliser Paris sur la saison et se battre sur un match. Je trouve ça dommage que l’un des chocs de l’année, les protagonistes décident que ce n’est pas très important », a poursuivi Jennifer Mendelewitsch, pas d’accord donc avec ce qu’a pu dire Roberto De Zerbi.