L’OM annonce son «grand leader» !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Auteur d’une nouvelle prestation convaincante contre l’AS Monaco dimanche soir, Geronimo Rulli s’impose comme une référence à son poste en Ligue 1. Au-delà de son niveau, le portier argentin se présente comme l’un des leaders de l’OM d’après Roberto De Zerbi.

Arrivé cet été pour remplacer Pau Lopez, Geronimo Rulli impressionne depuis ses débuts. Dimanche soir, le portier argentin a encore une fois été très impressionnant pour permettre à l'OM de s'imposer contre l'AS Monaco (2-1). Au-delà de ses prestations à Marseille, Rulli s'est imposé comme un grand leader comme le constate Roberto De Zerbi.

De Zerbi s'enflamme pour Rulli

« Oui, je pense avoir un grand gardien, un grand homme, un grand leader, et on est vraiment chanceux de l'avoir (…) C'est surtout du bonheur pour mes joueurs. Je veux qu'ils expriment leurs qualités. Je sentais la responsabilité de ne pas pouvoir les aider à les mettre à 100 %. Je m'attache à mes joueurs. Je ne suis pas objectif quand je parle d'eux, je suis plus optimiste et positif, mais ça m'attristait de les voir à 30 ou 20% de leurs capacités », lâche l’entraîneur de l’OM en conférence de presse, avant de se réjouir que l’OM ait enfin vaincu la malédiction du Vélodrome.

«Je pense avoir un grand gardien, un grand homme, un grand leader»

« J'espère que c'est le début d'une histoire importante au Vélodrome. Je pense que beaucoup de gens viennent ici pour ça, pas seulement moi. C'était dommage qu'on ne réussisse pas à nous exprimer au maximum ici. Il y avait un blocage mental, je pense, qui faisait que les joueurs n'étaient pas toujours sereins et lucides, avec une angoisse, une peur de faire des erreurs, ce qui rendait le jeu difficile. On l'a vu contre le PSG, Auxerre, Angers, même contre Nice et la 2e mi-temps contre Reims. C'est dur à expliquer, mais je pense qu'on n'était pas nous-mêmes. Mais ce soir, même s'il y a eu quelques erreurs et des choses à améliorer, j'ai vu mes joueurs. Les joueurs que j'entraîne depuis le 6 juillet, qui ont démontré ce qu'on travaille tous les jours à l'entraînement, qui ont joué avec courage, avec une organisation au niveau du jeu, en luttant toujours, en tentant aussi des choses, avec un pressing haut. Ce soir, j'ai vu l'équipe que j'entraîne », ajoute Roberto De Zerbi.

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