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Un joueur de l’OM se lâche après son calvaire

«J’ai su que c’était mort», un joueur de l’OM se lâche après son calvaire
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Il y a un peu plus d'un an, Amine Harit était fauché juste avant la Coupe du monde. Convoqué pour disputer la compétition avec le Maroc, le joueur de l'OM était victime d'une rupture des ligaments croisés du genou après un choc avec Axel Disasi. Aujourd'hui de retour sur le terrain, le milieu offensif marseillais est revenu sur ce terrible jour pour lui.

Amine Harit n'oubliera pas ce 13 novembre 2022. Pour son dernier match avec le Mondial, le joueur de l'OM défait à l'AS Monaco. Tout allait bien jusqu'à la 62ème minute. Après un choc avec Axel Disasi, Harit se tordait de douleurs sur la pelouse. Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou, le milieu offensif était évacué sur civière et était contraint de déclarer forfait pour la Coupe du monde, qu'il devait disputer avec le Maroc. Après plusieurs mois de convalescence, il a fait son retour sous le maillot de l'OM, mais garde en mémoire ces moments difficiles.

« J'ai vite compris que c'était mort »

Questionné par les médias de l'OM, Amine Harit est revenu sur ce terrible moment. « J'ai cette question un peu bête où je demande au docteur si c'est mort pour la Coupe du monde. Il n'a pas voulu me le dire directement mais j'ai vite compris que c'était mort » a lâché le joueur. Le médecin a, aussi, évoqué son point de vue.

« Il savait que c'était une blessure sérieuse. »

« Il me demande ça alors qu'il est à peine sur la civière qu'on est en train de sortir sur la pelouse, je me souviens. Directement, ça a été sa préoccupation principale. Tout de suite, lui, il l'a compris de toute façon. Il m'a posé la question de savoir s'il pouvait y aller ou pas mais je pense qu'au fond, il avait déjà la réponse lui-même. Il savait que c'était une blessure sérieuse. » a-t-il déclaré.

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