Il annonce du très lourd pour un attaquant de l'OM
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Arrivé cet hiver à l'OM pour 8M€, Faris Moumbagna vient d'inscrire deux buts cruciaux contre Benfica et Toulouse. Des réalisations qui permettent de calmer les critiques autour de l'attaquant camerounais qui a du mal à s'imposer à Marseille. Et pourtant, Yvan Neyou promet que son compatriote va frapper très fort dans le futur avec l'OM.

«Quand les gens ne croient pas en lui, lui va y croire»

« C'est une belle histoire du football. Il n'a pas un parcours commun, je sentais que c'était pour lui une grosse étape de sa carrière, je l'ai vu dans ses yeux, dans son comportement. Je lui ai donné quelques conseils pour qu'il touche des ballons, se sente en confiance. Comme tout le monde, il a dansé et chanté pour ses débuts, il connaissait pas mal de joueurs mais il était intimidé et c'est normal. En même temps, il a beaucoup de mental. Avoir vécu aux États-Unis lui a donné une forme de confiance en lui qui se développe beaucoup là-bas, plus qu'en Europe. Ce qui fait que quand les gens ne croient pas en lui, lui va y croire », assure l'ancien joueur de l'ASSE dans les colonnes de L'EQUIPE, avant d'en rajouter une couche.

Neyou promet du lourd pour Moumbagna

« Il jouait très peu pendant la CAN mais il était toujours à fond à l'entraînement. Et c'est pas drôle, les duels avec lui, il est super costaud, vaut mieux lui laisser le ballon ! Sinon, il est super gentil, souriant, écoute beaucoup. Il a la bonne attitude au quotidien. Il ne connaissait pas trop la France et je lui ai dit de faire très attention, car il allait mettre les pieds dans un très gros club. Là-bas, quand c'est beau, c'est très beau, mais quand c'est pas beau, c'est vraiment pas beau... Ça ne lui faisait pas peur. Je suis en contact permanent avec lui et il se réfugie maintenant dans le boulot, s'est fait une salle pour travailler chez lui, ça ne peut qu'aller dans le bon sens », ajoute Yvan Neyou.

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