Après son match nul sur la pelouse de l’OM le 27 janvier dernier (2-2), l’AS Monaco avait pesté contre l’arbitrage, s’estimant lésé. Arbitre de cette rencontre, Willy Delajod s’est livré auprès du Dauphiné sur le harcèlement et les insultes dont il a été victime à la suite de ce match.
Tenu en échec après avoir écopé de deux cartons rouges, l’AS Monaco a eu du mal à digérer son match nul contre l’OM, le 27 janvier dernier (2-2). « Nous n'acceptons pas ce qui s'est passé ce soir avec des grands joueurs mais pas avec une bonne qualité d’arbitrage », avait notamment déclaré Thiago Scuro, directeur général du club de la Principauté. Une rencontre qui a eu des conséquences pour celui qui était au sifflet, Willy Delajod.
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— le10sport (@le10sport) February 26, 2024
« J’ai reçu des appels anonymes pour m’insulter »
« On n’a pas été performant », a reconnu Willy Delajod auprès du Dauphiné, avant d’expliquer ce qu’il a dû traverser après le match entre l’OM et l’AS Monaco : « Mon téléphone, disponible du fait de mes activités dans l’immobilier (agent et promoteur), sonnait toutes les deux minutes. J’ai reçu des appels anonymes pour m’insulter. J’ai dû faire face à beaucoup de contestation sur les réseaux sociaux jusqu’à demander à mon agence de communication de supprimer tous les messages de haine. »
« Les gens pensent que l’arbitre est indémontable mais non »
Willy Delajod a également eu du mal à accepter qu’on lui retire la rencontre qu’il devait initialement arbitrer la semaine suivante. Par sa prise de parole, il espère sensibiliser les amateurs de football au fait que les arbitres « ne sont pas des robots ». Depuis, Willy Delajod a officié lors de Lens-Strasbourg (3-1) et Lorient-Nantes le week-end dernier (0-1). « Quand un club se sent lésé, il pousse de tout son poids sur un arbitre qui va se retrouver seul contre 3.000. (…) Les gens pensent que l’arbitre est indémontable mais non », a-t-il ajouté.