Deschamps - OM : Un clash éclate, le responsable est dévoilé
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Passé sur le banc de l'OM entre 2009 et 2012, Didier Deschamps a obtenu les derniers trophées du club phocéen, à savoir le titre de champion de France en 2010, et le trois Coupes de la Ligue de suite. Cependant, tout ne s'est pas idéalement passé pour l'actuel sélectionneur des Bleus, notamment en conflit avec José Anigo à Marseille. Mais ce dernier explique que Vincent Labrune aurait pu tout régler.

A l'OM, ce n'est jamais le calme plat. Didier Deschamps peut en témoigner. D'abord joueur du club phocéen, le champion du monde 1998 en a ensuite été l'entraîneur de l'OM entre 2009 et 2012 avec une belle réussite puisque sous les ordres de l'ancien milieu de terrain, Marseille a remporté le titre de champion de France en 2010 ainsi que trois Coupes de la Ligue de suite. Ce sont d'ailleurs les derniers trophées remportés par l'OM. Néanmoins, tout n'a pas été parfait loin de là, à l'image des tensions avec José Anigo, alors directeur sportif.

Clash avec Deschamps, Anigo en veut à Labrune

Dans une longue enquête consacrée à Vincent Labrune dans le dernier numéro de So Foot, José Anigo revient d'ailleurs sur cette période. Un conflit que Vincent Labrune, alors président de l'OM aurait du gérer. « Or, il en a été incapable. Tout simplement parce qu’il n’en avait pas la carrure. Il aurait suffi de nous mettre face à face pour en parler, mais il disait quelque chose au premier puis quelque chose d’autre au deuxième. Vincent, c’est quelqu’un qui ne se met jamais au feu. C’était pareil au moment de l’affaire des transferts douteux, pour laquelle on a tous été mis en examen, sauf lui », rappelle l'ancien directeur sportif marseillais.

«Vincent, c’est quelqu’un qui ne se met jamais au feu»

Et pourtant, toujours dans So Foot, José Anigo révèle que tout était bien parti dans sa relation avec Vincent Labrune : « Son fils est né le même jour que moi, donc il me disait qu’on était liés ad vitam aeternam, que j’étais l’ADN du club, etc., déroule le Marseillais. Bon, le jour de mon licenciement, j’ai simplement reçu un papier signé de sa part, et j’ai plus jamais eu de nouvelle ».

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