Deschamps l'a privé de son «rêve», il raconte son calvaire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Un an après avoir raté la Coupe du monde, Jonathan Clauss a fait son retour en équipe de France et s'est montré très convaincant. L'occasion pour le joueur de l'OM de revenir sur la déception qu'il a connue en apprenant sa non-sélection pour le Mondial au Qatar, assurant que son rêve avait été brisé.

Il y a un an, Jonathan Clauss était la principale victime du changement de système de Didier Deschamps qui avait abandonné sa défense à 5 pour revenir à un 4-3-3 plus classique. Par conséquent, le défenseur de l'OM n'a pas été convoqué pour la dernière Coupe du monde alors qu'il semblait bien parti grâce à ses qualités en tant que piston. Mais le sélectionneur voulait un latéral, et pas un piston. Jonathan Clauss, qui a été rappelé pour le précédent rassemblement, revient sur cet épisode douloureux.

«Une Coupe du monde, c’est un rêve d’enfant»

« Je n’ai pas attendu le mois de juin pour régler entre guillemets mes problèmes. Tout de suite après l’annonce de la non-Coupe du monde et même la fin de la compétition, j’avais besoin de retrouver vite les terrains. L’OM avait besoin de moi et j’avais besoin de l’OM dans cette période, parce qu’il fallait que tout le monde soit performant sur le terrain. Après, j’ai pris mon mal en patience parce que je savais que ça allait peut-être traîner. Une Coupe du monde, c’est un rêve d’enfant. Quand vous êtes rêveur comme ça, que vous touchez presque du bout des doigts ce qui vous fait rêver depuis tout gamin, évidemment que ça ne met pas deux heures à partir », lance-t-il au micro de Rothen s'enflamme sur RMC avant de poursuivre.

«J’ai énormément discuté avec quelqu’un pendant deux mois»

« Cet été, j’ai réussi à vraiment switcher par rapport aux déceptions et aussi par rapport à la pression qu’il y a pu avoir lors de cette première année à Marseille. Il fallait faire un travail dessus. J’ai énormément discuté avec quelqu’un pendant deux mois. On a mis pas mal de choses en place. C’est ce qui m’a permis justement d’emmagasiner ces déceptions qui se sont transformées en force à un moment donné. Cela m’a permis de redémarrer fort cette deuxième saison. J’ai eu cette discussion avec le sélectionneur comme un point final à ces événements qui ont pu parfois être très beaux, parfois un peu moins beaux. Pour redémarrer sur de très bonnes choses », ajoute Jonathan Clauss.

Articles liés