Agente de joueurs bien connue dans le milieu, Jennifer Mendelewitsch a eu l’occasion de rencontrer Roberto De Zerbi lors de son passage à Brighton entre 2022 et 2024, dans le cadre de discussions autour d’un éventuel transfert. Un échange professionnel qui lui a permis de cerner davantage la personnalité du technicien italien, aujourd’hui à la tête de l’OM.
En dévoilant ses intentions dans les colonnes de L’Équipe ce mardi, Roberto De Zerbi n’a pas laissé grand-chose dans l’ombre. Fidèle à son style direct et entier, l'entraîneur de l'OM s’est exprimé sur la saison à venir sans détour, sur le recrutement, mais aussi sur son caractère. Un entretien salué pour sa sincérité, mais qui n’a pas manqué d’interpeller plusieurs journalistes.
Gautreau affiche sa crainte.
Présent sur le plateau de RMC, Florent Gautreau a souligné un aspect important du caractère de De Zerbi : « On sait que De Zerbi met la pression à ses dirigeants à sa manière. Quand il n’est pas satisfait, il menace de partir. Luis Enrique l’avait fait aussi, mais c’est une posture dangereuse. Tu prends des risques avec tout le monde. » Une stratégie de tension que le journaliste juge risquée dans un club aussi instable que l’OM, où le moindre faux pas peut rapidement devenir une crise. Il ajoute. « C’est quelqu’un de très anxieux. C’est le seul reproche que je lui fais : il transmet beaucoup de stress à son groupe. » a confié le journaliste.
Mendelewitsch évoque sa rencontre avec De Zerbi
De son côté, Jennifer Mendelewitsch, agente de joueurs, a également eu l’occasion de croiser De Zerbi lors de son passage à Brighton. Et selon elle, le technicien italien peut aussi transmettre de bonnes ondes à ses joueurs. « Il transmet de la confiance. J’ai eu la chance de le rencontrer et de discuter avec lui durant une heure durant son passage à Brighton. Parce qu’on était en discussion pour faire venir un joueur. On comprend que son interview est sincère, il ne se cache pas. Il arrive à transmettre beaucoup de choses à ses joueurs, mais c’est une personne qui peut aussi péter un câble, dégoupiller rapidement. Quand il n’est pas satisfait, il peut partir. Et ça ne s’est pas très bien terminé à Brighton, parce qu’il estimait que ses dirigeants ne le mettaient pas dans les bonnes conditions » a-t-elle déclaré.