Arrivé le 29 juin 2024 et sous contrat jusqu’au 30 juin 2027, Roberto De Zerbi est la tête de gondole du nouveau projet sportif mis en place par les dirigeants de l’Olympique de Marseille. L’un de ses prédécesseurs, à savoir Igor Tudor, représentait bien mieux la philosophie marseillaise que le technicien italien d’après Jean-Philippe Durand.
Roberto De Zerbi a entamé sa deuxième saison sur le banc de touche de l’OM aux Pays-Bas, lieu du stage de pré-saison des Marseillais. La phase 2 du projet De Zerbi est déjà lancée avec quatre recrues déjà entérinées : Angel Gomes, CJ Egan-Riley, Facundo Medina et Pierre-Emerick Aubameyang. Le comité directeur de l’Olympique de Marseille géré par le directeur du football Medhi Benatia souhaite injecter du sang neuf dans un effectif qui va retrouver pour la première fois en trois ans la Ligue des champions.
«Ses idées de jeu ne sont pas celles que je préfère ou que j’ai envie de voir au Vélodrome»
Cependant, bien que Roberto De Zerbi fasse l’unanimité chez les décideurs de l’OM et le vestiaire, ce n’est pas le cas de tous les observateurs. Recruteur et ex-joueur du club marseillais, Jean-Philippe Durand a dressé un constat assez alarmant sur l’entraîneur italien à La Provence. « Je pense que c’est un bon entraîneur, même si ses idées de jeu ne sont pas celles que je préfère ou que j’ai envie de voir au Vélodrome. Parfois, c’est lent dans la construction, il y a des répétitions de passes. J’attends que l’OM soit une équipe plus agressive ».
«J’étais plus en phase avec le football et l’esprit insufflés par Igor Tudor»
Selon Jean-Philippe Durand, Igor Tudor collait mieux à l’identité de l’OM de par sa philosophie de jeu qu’il a exporté à la Juventus où il officie actuellement. « J’étais plus en phase avec le football et l’esprit insufflés par Igor Tudor. Pour moi l’OM, notamment au Vélodrome, c’est une équipe qui doit avancer, qui doit faire mal à l’adversaire… sauf qu’on a vu plusieurs fois l’OM en difficulté chez lui, cette année. Mais il faut juger sur la durée. C’est intéressant de laisser, au moins, une deuxième saison à Roberto De Zerbi . Ne serait-ce que pour donner de la stabilité au projet et vraiment voir où il veut aller, avec les moyens de ses ambitions ».