Quoi qu'on en dise, le vrai faux départ de Lucho Gonzalez a pesé sur la reprise de l'Olympique de Marseille. Et la décision de rester de l'Argentin ne règle rien. Bien au contraire.
Tout l'été, le vrai-faux départ de Lucho Gonzalez a occupé le devant de la scène. Et l'hypothèque enfin levée ne rend personne vraiment serein. A commencer par l'Argentin lui-même. Durant deux mois, Lucho a vu défiler devant ses yeux des noms de clubs prestigieux, en Italie, en Espagne et en Angleterre. En réalité, beaucoup plus de rumeurs que de contacts avérés. L'égo de n'importe qui en prendrait un coup, on ne voit pas comment Lucho pourrait avoir un moral au beau fixe.
Deschamps, Anigo, Labrune s'y sont mis
Mais il n'est pas certain que la situation arrange vraiment l'OM. Le club avait misé sur son départ et l'arrivée d'Amalfitano rend l'affirmation irréfutable. Le staff a d'ailleurs déployé tous les moyens en son pouvoir pour faciliter la chose. Didier Deschamps, José Anigo et même Vincent Labrune s'en sont mêlés personnellement. Sans succès. Le départ de Lucho aurait dû permettre de renflouer un peu les caisses et d'alléger la masse salariale. Au résultat, rien de tout cela. Et en prime la frustration de quelques coéquipiers.
Amalfitano, dindon de la farce
Amalfitano, tout d'abord. Recruté pour évoluer dans l'axe et qui se retrouve d'abord dans le couloir droit avant de chauffer le banc. Valbuena, ensuite qui rêvait déjà du poste avant l'arrivée de Lucho. André Ayew, enfin, qui ne manque jamais de rappeler qu'il ne se sent pas attaquant et que c'est dans l'entrejeu qu'il se sent le mieux... Pas étonnant, d'ailleurs, que ces deux joueurs aient largement animé la rubrique transfert dans les derniers jours du mercato. Mais la contestation des milieux est d'autant plus forte que Lucho n'est pas incontestable.