Battu dimanche soir sur la pelouse du RC Lens, l’Olympique Lyonnais reste sur quatre défaites consécutives en championnat. Septième au classement avec déjà 10 points de retard sur l’OM, deuxième, le poste de Peter Bosz pourrait être menacé. Malgré tout, Jean-Michel Aulas estime qu’il y a du positif à retenir et maintient sa confiance en son entraîneur.
Après les retours d’Alexandre Lacazette et de Corentin Tolisso cet été, l’Olympique Lyonnais débutait cette saison plein d’espoir. Tout était bien parti puisque l’OL avait remporté quatre de ses cinq premières rencontres en championnat, mais la donne a changé depuis. En effet, les Gones ont ensuite enchaîné quatre défaites consécutives en Ligue 1, face à Lorient (3-1), l’AS Monaco (2-1), le PSG (0-1) et le RC Lens (1-0) dimanche dernier en clôture de la 9e journée. Des résultats décevants, dans la lignée de la saison dernière à l’issue de laquelle les Lyonnais ont terminé à la huitième place.
Mercato - OL : Bosz répond à l’ultimatum qui lui a été posé https://t.co/xFy2JW4MkR pic.twitter.com/ALsvYabDg4
— le10sport (@le10sport) September 30, 2022
« Je ne suis pas là pour faire la révolution »
On pourrait alors penser que les jours de Peter Bosz sur le banc de l’OL sont comptés, mais pas encore à en croire Jean-Michel Aulas. Le président du club rhodanien estime qu’il « ne faut pas tout jeter », rapporte L’Équipe. « On est très déçus d'être là avec cette quatrième défaite de suite. Mais je ne suis pas là pour faire la révolution. Je ne suis pas un milliardaire pour virer à la manière de Chelsea un homme qui a remporté la Ligue des champions (Thomas Tuchel). Je raisonne d'abord dans l'intérêt du club. Et il restera. »
« On n'était pas satisfaits de tous les joueurs »
Jean-Michel Aulas a poursuivi : « Les gens s'interrogent car, dans l'absolu, un coach qui a un bon effectif et quatre défaites de suite, c'est de sa responsabilité. Mais elle est partagée totalement avec celle des joueurs et celle du président. » Le président lyonnais estime que certaines défaites, dont celle à Lens dimanche, sont dues aux mauvaises performances des joueurs et non de Peter Bosz : « C'est le propre des dirigeants de créer les conditions pour que les choses se passent bien. À Lens, on n'était pas satisfaits de tous les joueurs, c'est pour ça que j'ai dit que ce n'était pas un problème de coaching, ni de système. »