Avant d’entraîner le PSG, Christophe Galtier officiait sur le banc de touche de l’OGC Nice. Aux commandes des Aiglons, l’entraîneur français a réalisé du très bon travail, mais avec son vestiaire, les relations n’ont pas toujours été bonnes. Ça a notamment été le cas avec Morgan Schneiderlin. L’international français a fait une révélation concernant les tensions apparues avec Christophe Galtier.
Entraîneur de l’OGC Nice durant la saison 2021-2022, Christophe Galtier ne comptait pas forcément sur tout le monde. Morgan Schneiderlin peut d’ailleurs en témoigner. Invité à quitter les Aiglons, l’international français est finalement resté dans le sud de la France, sans pour autant jouer sous les ordres de Galtier. Les tensions étaient palpables entre les deux hommes. Mais pour quelle raison ? Schneiderlin a obtenu la réponse lors d’une discussion avec l’ancien entraîneur du PSG et c’est surprenant…
Viré par le PSG, Galtier recale un club de Ligue 1 https://t.co/zZoLVjgaoF pic.twitter.com/UyxziWlXaV
— le10sport (@le10sport) September 12, 2023
« Je me suis dit qu’il ne me voulait pas »
Se confiant pour Colinterview, Morgan Schneiderlin est ainsi revenu sur ses tensions avec Christophe Galtier. L’ancien joueur de l’OGC Nice a alors avoué : « Quand il arrive, je suis très content. Il vient de gagner un titre de champion de France. Au premier discours, il a un aura. Tu vois par ce qu’il fait à l’entraînement qu’il met en place un cadre très important, que pour lui le respect est important. Ça s’applique aussi sur le terrain pour lui. A ce moment, je reste persuadé que c’était ce que Nice avait besoin. Personnellement par contre, après le premier jour, j’ai appelé mes agents en disant qu’il y avait quelque chose qui ne va pas. Quand je suis arrivé à Nice avec Vieira, tout de suite on a parlé et j’étais quelqu’un d’important. Quand un coach arrive que dans le vestiaire, il sert la main mais qu’il n’y a pas de communication, je me suis dit qu’il ne me voulait pas. Je voyais comment il parlait avec Dante et d’autres joueurs, avec moi c’était un peu moins bien. Je me blesse en préparation et on n’a pas beaucoup de communication durant ma blessure. 10 jours avant la fin du mercato, Julien Fournier m’appelle dans son bureau et me dit qu’il faut que je me trouve une porte de sortie, qu’ils comptaient sur d’autres joueurs. J’ai pas trouvé chaussure à mon pied ».
« Quelqu’un m’a menti »
« J’ai laissé passer 1 mois, 2 mois, 3 mois où il y avait aucune communication avec le coach. On avait aucune communication. Un jour, à la trêve internationale, on a décidé d’aller se parler. Il m’a dit une chose intéressante, il m’a dit : « Morgan, c’est vrai que je ne comptais pas sur toi, mais aujourd’hui, les choses ont changé. Je vois comment tu es, comment tu t’entraînes, comment tu es dans le vestiaire. Quelqu’un m’a menti. Quand je suis arrivé, je ne dirai pas qui, quelqu’un m’a dit que tu n’étais pas si, pas ça, avec les jeunes tu étais dans ton coin ». Il m’a dit qu’il était parti avec des préjugés sur moi et que ça l’avait freiné quand il voulait me faire jouer. A partir de ce jour là, il a commencé à me faire jouer, il m’a refait confiance. Vers la fin, il me caractérisait un peu comme un leader de son équipe », a ajouté Morgan Schneiderlin.