Affaire de violence : «Déçue et touchée», Laure Boulleau vide son sac en direct
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Le week-end dernier a été marqué par de graves incidents à l’OGC Nice, les joueurs accusant leurs supporters de violence après la défaite à Lorient (3-1). Laure Boulleau s’est dite déçue et touchée par le traitement médiatique de cette affaire, estimant qu’il y a eu « énormément de complaisance ».

Deux versions s’opposent concernant les incidents survenus devant le centre d’entraînement de l’OGC Nice le week-end dernier. Si les supporters niçois nient toute violence envers les joueurs, ces derniers, dans un communiqué publié mercredi, ont dénoncé des « agressions physiques (multiples crachats et coups) et verbales. Florian Maurice, Terem Moffi, Jeremie Boga et Jonathan Clauss ont notamment été pris à partie dans des conditions inacceptables. »

« J’ai été profondément déçue et touchée du traitement médiatique qu’il y a eu tout autour de cette histoire »

« J’ai été profondément déçue et touchée du traitement médiatique qu’il y a eu tout autour de cette histoire. Je regardais les informations tous les jours, et j’ai trouvé qu’il y a eu énormément de complaisance. ‘Non mais en fait il n’y a pas eu de coups’, ‘non mais en fait c’est pas grave, les joueurs en rajoutent car ils ont envie de partir’… », a réagi Laure Boulleau dans le Canal Football Club sur Canal+.

« Pour moi, la violence est déjà trop présente et j’aurais eu un traumatisme »

« Moi, si je suis dans un bus, qu’on m’oblige à sortir, qu’il y ait des gens cagoulés avec des boules de pétanque, c’est déjà trop tard en fait », a ajouté Laure Boulleau. « Pour moi, la violence est déjà trop présente et j’aurais eu un traumatisme. Je ne dis pas que les supporters font toujours des mauvaises choses, mais là en l'occurrence, je trouve qu’on a essayé de minimiser des choses qui étaient déjà trop graves pour moi. »

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