Alors que la commission d'appel de la DNCG a confirmé la relégation administrative des Girondins de Bordeaux en National, Gérard Lopez s'est exprimé longuement, ce jeudi, face aux médias. L'occasion pour le président du club de rassurer les supporters et de se prononcer sur l'avenir de ce monument du football français.
La chute des Girondins de Bordeaux se poursuit. Club historique du championnat de France, champion en 1950, 1984, 1985, 1987, 1999 et 2009, il se retrouve, aujourd'hui, en danger. La formation dirigée par Gérard Lopez a été relégué sportivement en Ligue 2, puis administrativement en National. Une décision confirmée mercredi soir par la commission d'appel de la DNCG. A la suite à ce nouveau coup de massue, les Girondins de Bordeaux publiaient un communiqué : « Le club exprime son incompréhension face à cette décision. Le club et son actionnaire ont en effet présenté un projet considéré par tous les professionnels comme solide et qui répond point par point aux attentes exprimées par la commission en première instance. Par cet effort collectif, le FC Girondins de Bordeaux dispose ainsi des moyens financiers pour participer au championnat de Ligue 2 la saison prochaine, avec le budget le plus élevé de ce championnat, et poursuivre son objectif de remontée rapide en Ligue 1. Il démontre l’engagement plein et entier de Gérard Lopez dans le sauvetage du club » peut-on lire. Ce jeudi, le club organisait une conférence de presse pour s'exprimer sur la saison à venir et sur les décisions à prendre.
Girondins de Bordeaux : La ministre des Sports sort du silence https://t.co/OeoUcpqImD pic.twitter.com/XLfqgqIzGd
— le10sport (@le10sport) July 6, 2022
« On croit dur comme fer qu'on a un projet qui tient la route »
Accompagné par Thomas Jacquemier, directeur général délégué, Gérard Lopez s'est montré combattif, malgré la décision de la DNCG. « On croit dur comme fer qu'on a un projet qui tient la route. (...) Pour moi, pour le club, ce club a un futur qui est positif. Nettement plus positif que ce qu'il était lors de la reprise. On a les fonds pour aller jusqu'à la fin de la saison. La décision de la DNCG en appel, ce n'est pas juste débouter le club. C'est débouter deux conseils légaux, un tribunal de commerce, un conciliateur... Des gens qui ont accès aux mêmes documents, aux mêmes montants. Tout ce monde (...) a donné une réponse favorable » a déclaré le président du club.
« On veut que les bonnes décisions soient prises, en faveur du club »
Gérard Lopez souhaite se battre jusqu'au bout, mettant en avant les emplois menacés à cause de cette relégation. « On n'est pas ici pour mendier. On est ici pour que ce club, qui représente une région, soit remis en Ligue 2. Sportivement, il y est allé tout seul. Mais si on ne mendie pas, c'est parce qu'on a le budget pour toute la saison. On veut que les bonnes décisions soient prises, en faveur du club, de l'écosystème, des employés. Pour la métropole, la perte, c'est 80 millions d'euros. Sans oublier les familles et tout ce qui va avec. On a l'argent, on a les fonds, le budget. On est ici clairement pour ce qui soit décidé soit juste (...) Il ne s'agit pas d'une décision personnelle, Gérard Lopez ou pas... Je porte cela, car ça représente quelque chose: ce club, 300 emplois, 1,5 million de personnes qui soutiennent, la métropole, la ville, les employés, les joueurs » a déclaré l'homme d'affaires.
Gérard Lopez se montre confiant
Malgré les décisions défavorables, le responsable se montre toujours aussi confiant. Il estime que les Girondins de Bordeaux ont les moyens de jouer en Ligue 2 la saison prochaine. « Si les choses sont bien faites, on évoluera en Ligue 2 à 100%. Il s'agit d'avoir le budget pour la saison, on l'a. (...) Si la seule demande est de dire qu'il faut clarifier un sujet, mais on n'a répondu point par point à toutes les demandes qui ont été faites. Par le texte mais aussi par des actes juridiques (...) Mon club, c'est Bordeaux. Je suis convaincu que je me bats pour la bonne cause. Tout est là pour réussir. Ma bataille, c'est les Girondins. Si quelqu'un a un problème avec moi, qu'il me le dise en face, ce que peu oseraient pour de bonnes raisons » a déclaré Gérard Lopez, qui n'a pas dit son dernier mot.