Les finances de l'ASSE ne sont pas dans le vert. Bloqué en Ligue 2 depuis plus de deux ans, le club stéphanois souffre sur le plan économique comme l'a annoncé le journaliste Romain Molina. La formation doit trouver plusieurs millions d'euros d'ici la fin de la saison. La solution pourrait être une vente et l'arrivée de nouveaux investisseurs.
L'ASSE n'est pas un club taillé pour la Ligue 2. Chaque année passée au sein de la division inférieure amenuit les forces stéphanoises. Comme l'a noté Romain Molina, la situation financière de la formation n'est pas encore catastrophique, mais l'inquiétude ne cesse de monter.
L'ASSE annonce du lourd avec son nouvel entraîneur https://t.co/MY9xx4uUwx pic.twitter.com/lhAWd4kQ7M
— le10sport (@le10sport) December 13, 2023
Inquiétude à l'ASSE ?
« La situation est un peu similaire à celle de Bordeaux. C’est-à-dire que le club n’est pas embêté financièrement jusqu’à la fin de la saison. Il y aura la trésorerie, il n'y a pas de problème. Sauf que déjà, ils ont mis dans leur bilan à la DNCG qu’ils allaient vendre pour 10 à 12 millions d’euros de joueurs, au 30 juin. Ça, c'est le premier point. Est-ce qu’après avoir déjà vendu pas mal de joueurs ces dernières années, tu as encore des valeurs marchandes suffisantes pour arriver à cela ? » a déclaré le journaliste sur Youtube. D'ici la fin de la saison, près de 15M€ devront être trouvés. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo n'ont pas l'intention de piocher dans leur économie personnelle et compte sur une vente du club pour améliorer la situation.
Romeyer et Caïazzo ne veulent pas remettre la main à la poche
« Dans même temps, pour l’année prochaine, vu que le club, c’est comme Bordeaux, taillé Ligue 1, qui a un déficit structurel qu’il avait déjà en L1, qu’il a forcément en Ligue 2, même si tu as rogné sur les coûts… bah forcément l’année prochaine, il faudra soit remettre au pot. Il y aura peut-être au moins une dizaine de millions à remettre, voire potentiellement quinze, poursuit-il. Pour l’instant ça n’est pas du tout le but des actionnaires qui espèrent toujours vendre sauf qu’il y a pas mal de bisbilles à ce sujet-là, pas mal d’intérêts, des faux intérêts, des gens qui aimeraient mais qui n’ont pas l’argent. Et tu as ce contrat avec KPMG qui se terminera fin décembre. On pourrait reparler de cette boite, KPMG, impliquée dans pas mal de processus de rachats, et malheureusement avec certaines méthodes un peu troubles. » a lâché Molina.