L’ASSE se trouve dans une situation périlleuse. Au-delà de résultats sportifs peu concluants, le club stéphanois semble englué dans plusieurs affaires extra-sportives, comme la vente du club, ou encore son procès contre l’ancien gardien Stéphane Ruffier. Alors qu’il accuse les Verts d'harcèlement moral, Ruffier est sorti du silence à ce sujet, expliquant les coulisses de cette affaire.
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— le10sport (@le10sport) December 7, 2023
« Que justice soit faite »
« On attend le verdict qui devrait tomber début janvier 2024 », confie Stéphane Ruffier au cours d’un entretien accordé à So Foot. « Il a été écrit dans certains articles que je réclamais cette somme (7,12 millions d'euros) pour pouvoir finir ma maison, mais vous êtes là, vous voyez que je n'en ai pas besoin. Ce que je veux, c'est uniquement que les dégâts soient réparés, que justice soit faite, car j'ai vécu un an de harcèlement de la part d'un homme (Claude Puel) qui a monté une entreprise de démolition contre ma personne ».
« En dégageant Ruffier, il s'est offert de la crédibilité pour la suite »
Stéphane Ruffier poursuit : « Des gens à la tête du club Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, ndlr) ont décidé de nommer un homme (Claude Puel) au directoire, donc de quasiment lui donner la main sur le club. Ils ont fait un choix et ça a eu les conséquences que l'on connaît. Dès qu'il est arrivé, cet individu a voulu dégraisser et a choisi de taper dans le gros. En dégageant Ruffier, il s'est offert de la crédibilité pour la suite, sauf qu'il a décidé d'employer la manière très forte, en me faisant passer pour un moins que rien, un mec qui n'avait rien à faire dans un groupe et qui semait la terreur dans le vestiaire », conclut l’homme aux 383 apparitions pour l’ASSE, dans des propos relayés par Peuple Vert.