Le decryptage du doigt de cissokho
La rédaction

Buteur très expressif contre Debrecen, mercredi soir à Gerland, le jeune latéral gauche a profité des caméras pour faire passer un message que le 10 vous décode en exclusivité.

Gerland, hier soir, 76e minute. Au terme d'une folle chevauchée dans le couloir gauche, Aly Cissokho décoche une frappe sèche au premier poteau pour ouvrir son compteur sous le maillot lyonnais et...faire taire les critiques. Poursuivi par Bastos, le jeune latéral gauche laisse éclater sa joie et positionne un doigt devant sa bouche qui semble réclamer le silence, avant de dessiner deux chiffres 4 et 1. De retour dans le onze lyonnais, après une semaine agitée marquée par ses déclarations sur le contenu des entraînements à l'OL (juste avant la déroute à Lille, où il n'a pas joué), l'ancien joueur de Porto s'est évidemment mordu les lèvres d'avoir révélé à la presse locale la mise au point collective effectuée dans le vestiaire du septuple champion de France.

«Chut, ça suffit» «C'est vrai que ça a trop parlé après mes déclarations, nous a confié Aly Cissokho, qui arborait un large sourire à la sortie des vestiaires. Après mon but, j'ai placé mon doigt devant ma bouche pour dire stop, chut! Ça suffit. J'ai lu et entendu trop de choses, de critiques à mon sujet ces derniers jours. Ce premier but sous le maillot lyonnais me fait très plaisir. Un plaisir que j'ai voulu partager avec les miens, ma famille originaire du 41, le département du Loir-et-Cher où je suis né (ndlr: à Blois). Les deux chiffres, c'était une dédicace pour eux». Pointé du...doigt après ses fraîches déclarations, qui détonnent dans un milieu où la langue de bois est reine, Cissokho, le Robin de Blois, a choisi de répondre, en bon Prince, sur son terrain d'expression favori : la pelouse.

Olivier Schwob, à Lyon