L'enthousiasme algérien a été douché par une sévère défaite à Alger face à la Serbie (0-3). Les Fennecs reconnaissent avoir encore beaucoup de travail pour bien figurer au Mondial.
La présence de Zinedine Zidane au stade du 5 juillet a occulté l’enjeu majeur de la venue de la Serbie. A trois mois de la Coupe du Monde, l’Algérie était en quête de certitudes après une CAN prometteuse mais achevée sur une demi-finale houleuse et décevante face à l’Egypte. L’Algérie sait désormais où elle en est. Elle a devant elle beaucoup à accomplir pour espérer bien figurer au Mondial après ce revers face à la Serbie (0-3). «En première mi-temps, on a fait jeu égal avec l'équipe de Serbie, car notre équipe était bien en place. Malgré l'ampleur du score, il ne faut pas s'inquiéter. On a joué avec l'effectif disponible et les joueurs alignés n'étaient pas au mieux de leur forme. On sort d'une compétition continentale très fatigante et aujourd'hui on a pu voir la réalité du niveau mondial», a tempéré le sélectionneur des Fennecs, Rabah Saâdane.
Acceptable mais encore trop juste, c’est le sentiment qui ressort à propos de la prestation algérienne. «Cette défaite va permettre au sélectionneur national de tirer plusieurs enseignements en prévision du Mondial 2010, car c'est la chose la plus importante dans ce genre de match», assure le président de la Fédération algérienne, Mohamed Raouraoua. «L'équipe d'Algérie au grand complet peut faire un bon parcours lors du mondial», appuie son homologue serbe Tomislav Karasic. Le défi apparaît quand même comme immense pour les Fennecs qui espèrent s’extirper d’un groupe qui comprend l’Angleterre, les Etats-Unis et la Slovénie.