Géorgie : Un vrai danger pour les Bleus
La rédaction

La Géorgie commence à prendre du poids dans ce groupe I des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Les joueurs du Caucase, vainqueurs en ouverture contre la Biélorussie, ont tenu tête pendant 85 minutes à l’Espagne.

Cela devait être une formalité. Ça s’est presque transformé en guet-apens. L’Espagne, championne du monde en titre, débutait ses éliminatoires de la Coupe du monde 2014 par un déplacement en Géorgie. Un match largement à la portée des joueurs de Vicente Del Bosque. Pourtant, pendant très longtemps, la Roja a cru repartir sans les trois points de Tbilissi. Des difficultés dus au match des joueurs locaux.

Le gardien Loria en état de grâce

Comme prévu, les Espagnols ont dominé tout le match, touchant le ballon près de 80% du temps. Mais les double champions d’Europe en titre n’ont dû leur salut qu’à la 85ème minute, grâce à un but de Roberto Soldado, titulaire à la pointe de l’attaque. Avant cela, les Xavi, Silva, Iniesta s’étaient cassé les dents sur la défense regroupée des Géorgiens, mais surtout sur un magnifique Giorgi Loria. Le portier des Jvarosnebi (les Croisés) était en état de grâce, repoussant toute les tentatives hispaniques, notamment un face à face avec Soldado, ou une frappe lointaine de Xavi. Malheureusement pour ses coéquipiers, il est sorti sur blessure (et en pleurs) à un quart d’heure de la fin, remplacé par Kvaskhvadze.

Ambiance bouillante Toujours bloquée à 3 points avec cette défaite, l’équipe de Géorgie n’est pas passée loin d’un authentique exploit. Pourtant, avec leur victoire contre la Biélorussie vendredi dernier en ouverture, les Caucasiens montrent qu’ils sont la troisième force du groupe, derrière l’Espagne et la France. Mais attention pour les Bleus, car vu les difficultés connues par l’Espagne, le déplacement au stade Boris Paichadze ne sera pas de tout repos pour Didier Deschamps et ses troupes. Avec une ambiance bouillante, des supporters 100% acquis à la cause de leurs joueurs, la victoire sera dure à ramener. Pourtant, dans l’optique d’une qualification, ou dans une moindre mesure, des barrages, il ne faudra pas perdre beaucoup de points. La route du Brésil passera en tout cas par Tbilissi.