Ancien président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud revient sur l’impact émotionnel du club dans la cité phocéenne. Marqué par l’attachement profond des supporters, il raconte une anecdote forte et dévoile le grand projet qu’il avait à l’époque : renforcer le lien entre le club et la ville en impliquant davantage les acteurs sociaux locaux.
Alors qu’il était président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud a vécu des aventures complètement folles. L’ancien bras droit de Frank McCourt a expliqué, à travers un témoignage, l’importance des résultats de l’OM pour la ville de Marseille :
« Un jour, on me dit : “Vous savez, quand j’étais médecin aux urgences, les soirs de défaite de l’OM, les urgences à Marseille se remplissaient beaucoup plus vite que lors d’une nuit normale.” Là, je me suis dit : “Wow.” Il ne parlait pas de bagarres entre ultras, c’était autre chose. C’était le désarroi, le désespoir, le stress, l’angoisse que pouvaient générer les défaites du dimanche soir. »
«C’est dur»
« Quand vous entendez ça pour la première fois, vous vous dites : “Wow, ma responsabilité de chef d’entreprise va jusque-là. Jusqu’au point où des gens ne se sentent pas bien, au point d’aller aux urgences parce que l’équipe a perdu.” C’est dur, mais ça vous donne encore plus envie de vous investir dans cette dimension », continue, au micro de Dream Team Podcast, l’ancien président de l’OM à propos de cette folle anecdote.
«Une coopération avec les acteurs de la vie sociale»
Après ces révélations, Jacques-Henri Eyraud a révélé son grand projet lorsqu’il était encore président de l’OM : lier encore plus la ville et le club.
« Et j’ai vécu des moments inoubliables, justement, en essayant de faire en sorte que Marseille — que l’OM, mais l’OM et Marseille, c’est la même chose — soit aussi une voix qui réconforte, une présence qui rassure. Une coopération avec les acteurs de la vie sociale dans la ville », explique l’entrepreneur français.