Euro 2012 : les dix moments quil ne fallait pas louper
La rédaction

L’Euro 2012 est désormais terminé et entre le parcours des Bleus et le cas Nasri, Balotelli ou encore l'épopée espagnole, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne s’est pas ennuyé. Retour sur dix moments marquants de la compétition.

Samedi 9 juin, Pays-Bas – Danemark (0-1) : Première désillusion de la formation batave qui finalement concédé trois revers d’affilée dans cette compétition et a été la grosse déception de cet Euro 2012.

Dimanche 10 juin, la polémique Del Bosque : L’Espagne concède un match nul sans relief pour son entrée dans cet Euro (1-1) face à l’Italie, et pour la presse espagnole le premier responsable n’est autre que Vicente Del Bosque qui avait choisi de ne pas aligner d’avant-centre de métier au coup d’envoi. L’avenir lui donnera raison, surtout face aux Transalpins.

Lundi 11 juin, Nasri acte 1 : Le meneur de jeu tricolore, qui vient d’égalise face à l’Angleterre (score final 1-1) lance un malheureux « Ferme ta gueule » à un journaliste vers la tribune de presse. Un début d’Euro qui annonce la couleur pour Samir Nasri… Puisque le Samedi 23 juin, alors que les Bleus viennent de se faire sortir par l’Espagne (2-0) en livrant une pâle copie, Samir Nasri passe sans répondre aux questions à la sortie des vestiaires, snobant ainsi un journaliste qui lui et se permettant même de l’agresser : « Va te faire enc..., va n... ta mère. Tu veux qu'on s'explique ? Fils de p... Comme ça tu pourras dire que je suis mal élevé! ».

Jeudi 14 juin, les Irlandais au grand cœur : L’Irlande n’était pas vraiment armée sur les terrains mais bien en tribune durant la compétition. Ce soir-là, largement dominé par des Espagnols retrouvés, les hommes de Trapattoni seront poussés jusqu’au bout par des supporters transcendés malgré l’élimination. Une véritable leçon de vie.

Vendredi 15 juin, coup de tonnerre sur les Bleus : Un coup d’envoi, cinq minutes de jeu…et une heure d’interruption. Cette rencontre entre l’Ukraine et la France (0-2) a été marquée par un contexte météorologique très difficile à Donetsk puisque l’Orage et une forte pluie ont inondés l’enceinte ukrainienne que les jardiniers ont du drainer avant la reprise du jeu.

Samedi 16 juin, salut Thierry : Lendemain de victoire dans l’Hexagone, et pourtant le football français n’est pas à la fête. Le célèbre commentateur Thierry Rolland est décédé dans la nuit, laissant derrière lui une très belle carrière et de nombreuses phrases cultes. L’un des points marquants de la compétition pour le camp tricolore.

Dimanche 17 juin, CR7 entre (enfin) en piste : Très attendu depuis le début de la compétition, Cristiano Ronaldo s’était pourtant montré fantomatique lors des deux premières rencontres. Le buteur du Real Madrid sort enfin de sa coquille et permet au Portugal de se qualifier pour les quarts grâce à son doublé face aux Pays-Bas.

Mardi 19 juin, le début de la fin : face à une formation suédoise déjà éliminée et qui n’a plus que son honneur à défense, l’équipe de France a totalement déjoué et s’incline logiquement 2-0. Un premier coup dur pour la sélection de Laurent Blanc, qui ne reverra plus jamais le jour dans cet Euro.

Jeudi 28 juin, Super Mario version collector : Auteur d’un doublé retentissant face à l’Allemagne (2-1), Mario Balotelli permet à l’Italie de se qualifier pour la finale de l’Euro. La seule et unique prestation de haut rang proposée par l’attaquant transalpin qui a été l’une des grandes déceptions (à titre personnel) de la compétition.

Dimanche 1er juillet, l’Espagne dans la légende : La Roja domine copieusement l’Italie en finale de l’Euro (4-0°) et remporte son troisième tournoi consécutif après l’édition 2008 puis le Mondial 2010. Il s’agit de la première formation de l’histoire à réaliser un tel triplé, qui enregistre par la même occasion le score le plus large jamais enregistré en finale d’une compétition internationale.

Par Guillaume de Saint Sauveur