Real Madrid : Nadal, Federer... Pérez n'a pas abandonné son projet XXL
Arnaud De Kanel

En 2021, Florentino Pérez présentait son projet de Super League afin de contrer l'UEFA. Depuis, l'idée a été écartée, mais le président du Real Madrid la garde dans un coin de sa tête et n'y a pas totalement renoncé. Lors d'une assemblée avec les supporters du club, il a encore défendu son projet qui faisait l'objet de multiples critiques en s'appuyant sur la rivalité entre Rafael Nadal et Roger Federer.

Sous l'impulsion du Real Madrid et de son président Florentino Pérez, le projet de Super League avait généré un séisme dans le monde du football. En conflit avec l'UEFA, Pérez veut tout faire pour que l'instance chute. Or, l'idée de cette ligue fermée a grandement été repoussée par les fans qui estimaient que la lassitude les envahiraient rapidement à force de voir les mêmes affiches. Ce dimanche, le président du Real est monté au créneau en rappelant que les fans de tennis ne se sont jamais plaint de voir des rencontres opposant Roger Federer à Rafael Nadal une quarantaine de fois avant de tacler une énième fois l'UEFA.

L'argument en béton de Perez

Pour contrer la vague de critiques envers la Super League, Florentino Perez s'appuie sur le nombre hallucinants de rencontres entre Rafael Nadal et Roger Federer. « Si vous regardez Liverpool, nous les avons joué neuf fois en 67 ans. Avec Chelsea à quatre reprises dans l'histoire de la Coupe d'Europe et les deux dernières fois ces deux dernières années, quel est l'intérêt de priver les fans de ces matches ? Si les règles du football étaient extrapolées aux autres sports, nous n'aurions guère vu Nadal et Federer à trois reprises au cours de toutes ces années » a-t-il constaté. Et il n'est pas tendre avec l'instance qui régie le football européen...

Perez tacle l'UEFA

C'est la guerre entre l'UEFA et Florentino Perez. Le président du Real Madrid estime que l'instance va droit dans le mur et qu'elle tue à petit feu le football européen. « Pour des raisons qui nous échappent, l'UEFA va dans la direction opposée. Le nouveau modèle ne servira qu'à aliéner davantage les fans et à accélérer le déclin du football. Il n'y a aucun club de football dans le top 10 des clubs les plus riches du monde, nous devons faire quelque chose de mal dans la vieille Europe. Notre sport bien-aimé est malade en Europe, il perd son leadership. Les jeunes sont de moins en moins intéressés, ils exigent un produit de qualité que les compétitions européennes actuelles n'offrent pas » souligne Perez

Articles liés