«C’est une maladie…» : La sortie forte de Bertrand Latour en plein direct
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Touché par les nombreuses critiques à son égard, notamment après la défaite de son équipe à Chelsea (3-0), Ronaldo Araujo a demandé au FC Barcelone de faire une pause afin de se ressourcer mentalement. Un sujet à prendre au sérieux pour Bertrand Latour, qui voit d’un bon œil que la parole des footballeurs se libère sur le sujet de la santé mentale.

Heurté mentalement par les critiques dont il a fait l’objet, Ronald Araujo n’est plus apparu avec le FC Barcelone depuis la défaite à Chelsea (3-0) le 25 novembre dernier en Ligue des champions. Fautif et expulsé lors de cette rencontre, le capitaine des Blaugrana a décidé de se mettre en retrait du football pour une durée indéterminée.

« La dépression est une maladie »

« Comme tout le monde, je me félicite de la libération de la parole, je trouve simplement qu’on peut aussi parfois passer d’un excès à un autre », a déclaré Bertrand Latour, dans le Canal Football Club sur Canal+. « Là où ces mots-là ne pouvaient jamais être prononcés avant, je trouve qu’il y a une accélération et parfois peut-être une exagération dans le choix des termes. La dépression est une maladie, et je pense qu’il ne faut pas confondre un état dépressif, une grande tristesse, un surmenage, un burnout, il y a différents termes et je pense que ça peut parfois même faire du mal à ceux qui souffrent réellement de ça, qui ne peuvent pas se lever de leur lit, il faut doser aussi le choix des mots. »

« Ça peut participer à faire avancer la société dans sa globalité et ça je trouve que c’est très bien »

Un cas comme celui de Ronald Araujo pourrait pousser d’autres joueurs et sportifs de haut niveau à faire de même et assumer plus facilement leurs problèmes mentaux : « Puisque les sportifs et les footballeurs sont des modèles, le fait que eux puissent dire je peux être riche, connu et avoir des moments de fragilité ou de faiblesse, ça peut participer à faire avancer la société dans sa globalité et ça je trouve que c’est très bien. »

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