Le 1er avril prochain, l'En Avant Guingamp doit célébrer les 50 ans de sa première épopée en Coupe de France. A cette époque, Noël Le Graët était le président du club breton et il devrait donc être des festivités. Pour autant, le scandale dans lequel il est plongé pourrait tout gâcher.
« Zidane au Brésil ? Il fait ce qu'il veut, je n'en ai rien à secouer », lançait Noël Le Graët dans l'émission Bartoli Time sur RMC. Depuis, il a été écarté de la présidence de la FFF et des victimes présumées l'accusent d'harcèlement sexuel. Des affaires judiciaires très mal-venues pour le Guingampais qui s'apprête à fêter les 50 ans de la première épopée de l'En Avant Guingamp, club dont il fut président. Au vu de la tournure des événements, cette fête pourrait tourner au vinaigre à cause de Noël Le Graët.
Scandale Le Graët : «Il était temps que ça arrive» https://t.co/6WVnMUWFKZ pic.twitter.com/jWj4xDJlJB
— le10sport (@le10sport) January 22, 2023
L'EAG va fêter son épopée avec Le Graët
Lors de la saison 1972-1973, l'EAG, alors pensionnaire de Division Supérieure Régionale, équivalent de la D5, réalisait son premier parcours historique en Coupe de France. Les Bretons avaient sorti quatre clubs de D2 (Laval, Brest, Le Mans et Lorient) avant de chuter en huitièmes de finale contre Rouen. Toute cette épopée sous la présidence d'un certain Noël Le Graët, arrivé quelques mois plus tôt, en juin 1972. Le club breton a donc prévu des festivités le 1er avril en marge de la rencontre entre l'EAG et Bordeaux, auxquelles est invité le président en sursis de la FFF.
La fête gâchée par Le Graët ?
Au vu du contexte, difficile d'imaginer le public guingampais réserver un bel accueil à Noël Le Graët. Fred Le Grand, président du club, laisse planer le doute sur sa présence. « Attendez de voir ce qui passe. Mais je confirme que cette célébration est toujours d'actualité, il n'y a aucun souci », confie-t-il pour L'Equipe. A suivre...