Marvin Martin était forcément attendu. Réclamé à juste titre par l’opinion après ses trois dernières entrées en jeu décisives contre l’Albanie (4-0), la Bosnie (1-1) et les Etats-Unis (1-0), Laurent Blanc avait enfin décidé de le titulariser ce mardi soir contre la Belgique. Et à la mi-temps, comme contre la Roumanie début septembre (0-0), autant dire tout de suite que la prestation de « MM » est loin d’être une réussite. Quasiment inexistant au milieu de terrain, Martin n’a pour le moment pas son impact habituel sur le jeu des Bleus, revenant très (trop ') souvent chercher le ballon très bas. Il a cruellement manqué de précision et de fluidité.
Martin n'a pas son rendement habituel
Dans son rôle de meneur de jeu, le Sochalien n’a guère pris le jeu de la France à son compte, n’assurant pas la transmission entre le duo Cabaye-M’Vila (puis Cabaye-Gonalons dans les dernières minutes) et Karim Benzema, quelque peu sevré de ballons. Niveau coup de pied arrêté, hormis un corner bien adressé sur Loïc Rémy (18e), Martin a, contrairement à son habitude, manqué la plupart du temps de précision. Son absence a surtout obligé Rami et ses confrères de la défense à sauter les lignes en usant de longs ballons infructueux à destination du trio Ribéry-Benzema-Rémy.
Mais il reste encore quarante-cinq minutes, du moins un quart d’heure minimum (Blanc décidera déjà…), à Marvin Martin pour rétablir la chose, et prouver qu’il n’est pas qu’un « super sub ».