Si Kevin Gameiro, Marvin Martin et Younes Kaboul ont marqué des points indéniables face à l'Ukraine (1-4), Jérémy Menez et Loïc Rémy ont semé la confusion dans l'esprit de Laurent Blanc.
Animation offensive défaillante Dans un rôle de piston défense-attaque, Mvila a déçu. Pas tant dans son costume de premier défenseur, où il fut précieux techniquement, mais plus dans l’apport offensif. Comme Diarra face à la Biélorussie, on l’a vu timide dans cet aspect-là mais il a été peu aidé par ses acolytes du milieu Cabaye-Matuidi, trop effarouchés dès l’instant où ils ont laissé la ligne médiane derrière eux. L’animation s’est améliorée avec l’apport de Ribéry et Benzema à l’heure de jeu.
Gameiro-Martin-Kaboul, prime au culot Timoré en première période, Gameiro, auteur d’un joli une-deux avec Rémy, a inscrit son premier but en Bleu d’une demi-volée impeccable (57e). Probablement bougé par son sélectionneur à la pause, le Lorientais a osé, ça a marché. Et que dire de son compatriote sochalien, Marvin Martin, auteur d’une entrée tonitruante quelques minutes plus tard avec un somptueux doublé et une passe décisive pour… Younès Kaboul, buteur de la tête !
Une confusion Menez-Rémy Blanc avait décidé d’aligner Menez à gauche et Rémy à droite. Très bonne idée. Sauf que les seules actions qui sont venues inquiéter la défense ukrainienne ont été initiées par Rémy à gauche (il a obtenu un corner puis débordé dix minutes après) et Menez à droite (somptueux slalom qui n’a pas abouti). De quoi donner le tournis à leur sélectionneur pour le prochain match, non ?