Au cœur de plusieurs affaires et pointé du doigt par un rapport d'audit de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR), Noël Le Graët a quitté la présidence de la FFF, laissant provisoirement la place à Philippe Diallo. Un départ qui touche Didier Deschamps, qui ne cache pas son affection pour l’ex-patron du football français malgré la crise qui a éclaté en début d’année.
Deschamps sort enfin du silence et se lâche sur Benzema https://t.co/DUYCtK7Te9 pic.twitter.com/rDYtUZxQ90
— le10sport (@le10sport) March 11, 2023
« Je lui serai toujours reconnaissant »
« Quoi que je dise, je sais que mes propos seront interprétés. Si je le défends, on dira que c’est parce qu’il m’a prolongé. Si je le critique, on dira que je le lâche parce qu’il est parti. Je lui serai toujours reconnaissant de m’avoir confié le poste de sélectionneur, de m’avoir renouvelé, ensuite, sa confiance. Chacun peut admettre, je crois, que la bonne marche de notre binôme a été un élément important dans les succès qui ont marqué cette décennie. Après, je ne vais pas refaire l’historique de la crise qui a conduit à son départ. Sa situation personnelle mettait en difficulté l’institution et sans doute le football français dans son ensemble. D’où sa décision de démissionner. Au regard de tout ce qu’il a accompli auparavant pour la FFF et notre football, c’est vraiment regrettable pour lui de se retrouver dans cette situation-là », confie DidierDeschamps, précisant avoir eu au téléphone l’ancien président de la Fédération depuis le début du scandale.
« Je ne vais pas le renier »
« Je ne vais pas le renier, se défend le sélectionneur de l’équipe de France dans les colonnes du Parisien. On m’a souvent reproché de dire « mon président ». Quand je parle du staff je dis « mon staff », des joueurs « mes joueurs ». C’est une façon de parler pour évoquer mon implication. Aujourd’hui, Philippe Diallo est mon président. Celui de tous les salariés de la FFF également. J’ai échangé avec lui. Je vais m’adapter. Notre mode de fonctionnement sera forcément différent. On partage un intérêt commun : celui de voir l’équipe de France demeurer compétitive. Lors du récent séminaire avec mon staff, il est venu nous voir à Clairefontaine. »