Hatem Ben Arfa, qui cire plus souvent le banc de Newcastle que prévu, remonte doucement la pente. Une grande réfléxion sur lui-même est pourtant à l'origine de son renouveau.
Hatem Ben Arfa a perdu la mauvaise habitude de douter. Il a aussi paumé celle de mettre en avant sa mauvaise humeur et son manque de maturité. Désormais aguerri et mûr, HBA n’a pourtant pas encore convaincu son entraîneur à Newcastle Alan Pardew. Pas grave, le plus important est d’être conscient de ses qualités. Et surtout d’avoir acquis une forme de sérénité intérieure. Interrogé sur la grave blessure dont il a été victime le 3 octobre 2010, suite à un tacle de Nigel de Jong, le joueur formé à l’OL avance une explication très personnelle.
« Cette blessure est une punition de Dieu » « Dans un sens, cette blessure est une punition de Dieu, explique-t-il très philosophe dans Le Parisien. Je le méritais parce-qu’à un moment donné, je n’ai peut-être pas été droit. J’ai mérité tout ce qui m’est arrivé dans ma carrière. J’ai fait beaucoup de choses qui n’étaient pas dans la morale mais j’ai compris que je n’avais pas toujours raison ». Lire Friedrich Nietzsche, ça vous change un homme.