«Je le descends», des menaces de mort en équipe de France ?
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

L’équipe de France est revenue de très loin après le catastrophique Mondial 2010 tant sportivement parlant qu’au niveau de l’image de la sélection. Pour rappel, les Bleus s’étaient barricadés dans le bus à l’entraînement pour protester de l’expulsion de Nicolas Anelka. Certains joueurs auraient même été des otages selon Pierre Ménès.

Le 20 juin 2010, la décision de l’équipe de France secouait le paysage du football français. En pleine Coupe du monde 2010 qui ne fut certainement pas l’apogée des Bleus sportivement parlant avec 2 défaites et 1 match nul, un bilan qui éliminait le groupe de Raymond Domenech dès la phase de poules, l’exclusion de Nicolas Anelka allait changer le séjour sud-africain de la sélection.

Anelka viré, les Bleus faisaient grève dans le bus pendant le Mondial 2010

Viré par la Fédération française de football après la défaite contre le Mexique (2-0) pour des insultes à l’encontre du sélectionneur Raymond Domenech, Nicolas Anelka a indirectement engendré une grève des joueurs de l’équipe de France en protestation de la sanction inédite de la FFF. En ce 20 juin 2010, les Bleus refusaient de s’entraîner et ne descendaient pas du bus au centre d’entraînement de Knysna en Afrique du Sud.

«Toulalan qui se fait un peu berner dans l’histoire en demandant à son avocat d’intervenir»

Selon Pierre Ménès, qui s’est confié sur ce sujet par le biais de la chaîne YouTube du journaliste, certains joueurs ont été pris en otage par les têtes pensantes du vestiaire de l’équipe de France. « Les meneurs, tout le monde les connaît : Patrice Evra, et (Eric ) Abidal qui dit dans le bus de Knysna ‘le premier qui descend, je le descends’. C’est une ambiance évidemment inadmissible. Toulalan qui se fait un peu berner dans l’histoire en demandant à son avocat d’intervenir. C’était joyeusement n’importe quoi ».

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