Ils snobent l’équipe de France, «un effet Benzema» évoqué
Thibault Morlain

Bien que l’équipe de France soit actuellement l’une des meilleurs nations du monde sur la planète football, cela n’empêche pas certains joueurs, bi-nationaux, de dire non aux Bleus et de privilégier une autre sélection. Dernièrement, les cas se sont ainsi multipliés. Daniel Riolo s’est alors prononcé sur ce dossier et s’est interrogé sur un possible effet Karim Benzema. 

Selon les derniers échos, Houssem Aouar aurait fait le choix de tourner le dos à l’équipe de France. Déjà appelé par les Bleus lors d’un match amical, le joueur de l’OL voudrait finalement évoluer avec l’Algérie désormais. Et il n’est pas le seul. En effet, dernièrement, d’autres joueurs ont également fait le choix de dire non à l’équipe de France pour les Fennecs. Ça a été le cas de Farès Chaïbi (Toulouse) ou encore Jaouen Hadjam (FC Nantes). Mais comment expliquer de telles décisions ? Lors de l’After Foot, sur RMC, Daniel Riolo a évoqué ce sujet. 

« Il est également possible que cela joue un petit rôle »

Pourquoi ces joueurs disent-ils non à l’équipe de France ? Daniel Riolo s’est posé la question et s’est notamment interrogé sur les possibles répercussions du traitement infligé à Karim Benzema en sélection. « On pourrait se demander pourquoi c’est comme ça, et comment on en est arrivé. Mais c’est un fait qui est là. Après, est-ce qu’il y a aussi, quelque part, un effet Benzema dans tout ça ? Je pose la question. Avec la façon dans Benzema a été traité par l’équipe de France et par Deschamps. Il est également possible que cela joue un petit rôle », a confié le journaliste RMC

« C’est un problème qui est socio-politique »

Daniel Riolo a également ajouté sur ce sujet des bi-nationaux : « La tendance, on la sent venir. Y’a un problème plus vaste de société où les bi-nationaux et notamment s’ils sont Algériens, se sentent de moins en moins proches de la France et plus attirés par leurs origines. C’est une tendance. S’ils le sentent comme ça, y’a rien à leur dire… C’est pas condamnable. J’ai toujours dit qu’ils devaient faire en fonction de leur coeur. Si leur coeur dit que c’est là-bas qu’ils ont envie de joueur, s’ils gagnent leur place qu’ils y aillent. Après on pourrait expliquer pourquoi la société a fait qu’aujourd’hui, des enfants qui sont de deuxième ou troisième génération se sentent aussi peu français. C’est un problème qui est socio-politique qui est encore plus grand, qui dépasse le foot ». 

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