Il tourne le dos à l’équipe de France et vide son sac
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Alors que l'Euro Espoirs a débuté, plusieurs joueurs français pourraient changer de nationalité sportive à l'issue de la compétition. Chez les Bleus, ils sont trois : Amine Adli, Amine Gouiri et Yasser Larouci. Passé par les Espoirs français avant d'opter pour le Cameroun, Sébastien Bassong est passé par là. Il a raconté son expérience.

Depuis plusieurs années, la France a un formidable vivier, et certaines sélections en profitent pour réaliser quelques jolis coups. Ces dernières semaines, de nombreux binationaux ont décidé de changer de nationalité sportive, et ce n'est pas terminé. Trois joueurs actuellement avec l'équipe de France Espoirs pourraient opter pour une nouvelle sélection : Amine Adli (Maroc), Amine Gouiri et Yasser Larouci (Algérie). L'After Foot a profité de cette actualité pour évoquer le cas de Sébastien Bassong, né à Paris et qui a décidé de défendre les couleurs du Cameroun, le pays de ses parents. 

Bassong raconte sa décision

Passé lui-aussi par l'équipe de France Espoirs, l'ancien joueur de Newcastle ou encore de Tottenham, présent sur le plateau, a évoqué son expérience. « A la suite de ma pré-formation à Clairefontaine, pour moi c’était une suite logique. Quand on est à Clairefontaine, c'est un rêve de pouvoir porter le maillot de l'équipe de France. En plus, on côtoie les joueurs comme Thierry Henry, Nicolas Anelka ou encore William Gallas » a lâché le défenseur aujourd'hui retraité, avant d'évoquer son changement de nationalité sportive. 

« J'ai eu un choix à faire que j'ai fait rapidement »

« Mais après, j'ai eu un choix à faire que j'ai pris rapidement. Il a été fait quand j’avais 19-20 ans. J’avais été approché par le Cameroun, ils sont venus tôt. Je savais que j’étais éduqué comme un Camerounais. Mon père m'a toujours dit qu'à l'extérieur j'étais Français, mais que chez moi c'était Douala. Ça fait partie de mon éducation, mais j’appartenais aussi à la France » a confié Bassong au micro de RMC ce dimanche soir.

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