Le défenseur central de l'équipe de France, passé au travers de sa Coupe du monde, a trouvé un coupable idéal : Raymond Domenech.
Dans une interview à paraître jeudi dans Les Inrockuptibles, William Gallas n’a pas gardé la langue dans sa poche. Petits extraits :
«S'il y a eu fiasco, il y a des raisons. Et pour moi il ne faut pas se voiler la face : elles viennent de l'entraîneur. Domenech n'était pas ouvert. Beaucoup de joueurs ne pouvaient pas parler avec lui. C'était mon cas. Il dit qu’il nous écoute, qu’il y a un dialogue, mais à la fin il prend toujours sa décision seul», souligne Gallas, qui connaît le même genre de problème de communication avec quelques-uns de ses partenaires de club à Arsenal.
Pour finir, il évoque l'affaire du boycott de l'entraînement. «L’idée de boycotter l’entrainement naît le dimanche matin, lors d’une réunion à laquelle assistent tous les joueurs. Franck Ribéry, qui revient de Téléfoot, arrive en retard. Tout le monde est d’accord pour boycotter l’entraînement. Les cadres n’ont pas du tout mis la pression. Nous voulions tous protester contre la décision prise par le coach et la Fédération. Surtoutque le coach a expliqué que ce n’est pas l’insulte qui a provoqué l’exclusion mais le fait qu’il n’y ait pas eu de dialogue après... Alors que c’est lui qui l’a refusé».