Équipe de France : Zidane, Italie... Domenech revient sur la «catastrophe» de 2006
La rédaction

Le 9 juillet 2006, Zinedine Zidane disputait son dernier match de sa carrière en tant que joueur lors de la finale de Coupe du Monde face à l’Italie. Une rencontre qu’il n’avait pas terminée après son carton rouge reçu suite à son coup de tête sur Marco Materazzi. Lors d’un entretien pour Olé, Raymond Domenech, sélectionneur de l’équipe de France à l’époque, est revenu sur le geste de l’ancien capitaine des Bleus.

La fin de carrière de Zinedine Zidane ne s’est pas passée comme il l’aurait voulu. Le 9 juillet 2006, l’ancien capitaine des Bleus disputait son dernier match, en finale de Coupe du Monde, et aurait pu finir en beauté avec un deuxième titre de champion du monde après celui de 1998. Mais l’histoire ne s’est pas passée comme ça. L’ancien entraîneur du Real Madrid a terminé sa carrière sur un point noir suite à son carton rouge reçu après son coup de tête sur Marco Materrazzi. Raymond Domenech, sélectionneur de l’Équipe de France à l’époque, est revenu sur ce geste lors d’une interview accordée à Olé.

« Ce qui s'est passé était une catastrophe »

Evoquant ce de tête de Zinedine Zidane, Raymond Domenech ne comprend toujours pas la raison de ce geste. Il précise notamment que personne ne peut donner d’explications. « C'était comme quand il y a un avion qui s'écrase. Ce qui s'est passé était une catastrophe et ce n'est pas vraiment expliqué. Il n'y a pas eu de problèmes, l'équipe allait bien. Personne ne peut dire exactement pourquoi c'est arrivé ».

« Mais je ne pouvais pas imaginer ce qui s'est passé »

Il arrive d'ailleurs souvent à Raymond Domenech de repenser à ce moment-là la nuit et se demande encore ce qu’il aurait pu faire pour éviter ce dernier geste de Zinedine Zidane. « On ne sait pas ce qui se serait passé, quelqu'un qui aurait pu parler à Zidane tout le temps pour faire baisser la pression, parce que c'était son dernier match. La pression était trop forte pour Zidane. Parfois la nuit je me réveille et je me dis : si seulement j'avais parlé plus avec lui, plus tôt, pour expliquer ce que j'allais faire, mais je ne pouvais pas imaginer ce qui s'est passé ».

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