Si l’équipe de France et l’Italie en sont à 1-1 à la pause, Blaise Matuidi et Mathieu Valbuena ont détoné dans les rangs tricolores. Le premier a été un vrai mur tandis que le second a joué le rôle de courant d’air.
Didier Deschamps a tenté un pari à Parme, en titularisant Mathieu Valbuena en meneur de jeu. Il ne doit pas le regretter. Conscient des qualités du bonhomme pour l’avoir eu sous ses ordres à l’OM, le sélectionneur des Bleus a été un spectateur gourmand sur le but égalisateur de « Petit Vélo », un petit bijou technique qui a fini dans la lunette de Salvatore Sirigu (37e).
Valbuena, flottement et bijou Au-delà de cette performance, Valbuena s’est donné pendant 45 minutes. Balayant la largeur du terrain, le Marseillais a toutefois eu quelques minutes de flottement avant de prendre ses marques mais a brillé par sa disponibilité, ses sollicitations et sa qualité de perce-muraille.
Matuidi n’a pas connu d’impair Blaise Matuidi, un cran derrière lui, n’a pas déçu non plus. Longtemps, il a été le meilleur élément des Bleus de par sa faculté à récupérer les ballons chauds et à multiplier les courses. Tantôt devant, tantôt derrière, il avait gratté 6 ballons en 12 minutes de jeu sans connaître d’impair. Le Parisien semble parti pour devenir ce que Yann M’Vila fut sous l’ère Laurent Blanc : un cadre.