16 octobre 2012. Sans doute la date du match le plus accompli au plus haut niveau des Bleus de Didier Deschamps. Mathieu Valbuena s’en souvient encore.
Presque un an jour pour jour après le match nul arraché en Espagne (1-1), la France disputera son dernier match des éliminatoires mardi au Stade de France face à la Finlande, avant de disputer, selon toute vraisemblance, les barrages. À la veille de cette rencontre, Mathieu Valbuena est revenu pour Le Parisien sur la performance sur la pelouse de la Roja.
« UNE ÉMOTION PARTICULIÈRE » « Mes parents sont d’origine espagnole. Ils étaient là. Je n’avais jamais joué contre l’Espagne, l’équipe qu’on suivait quand j’étais enfant. C’était une émotion particulière » a tout d’abord tenu à souligner le milieu de terrain de l’OM et des Bleus.
« UN ÉVÉNEMENT DÉCLENCHEUR »
« Le coach m’avait demandé d’opérer comme un numéro 10 et de jouer entre les lignes. Je n’avais pas connu ce poste depuis longtemps en sélection. Sur mes premiers ballons, je me suis senti bien, mes partenaires me sollicitaient beaucoup. Ils avaient confiance en moi. Et cela a coïncidé avec une bonne période de notre part. J’ai pu prouver que j’avais le niveau face à la meilleure équipe de monde. Ce n’est pas anodin. C’est un événement déclencheur pour moi. Un grand moment personnel mais aussi collectivement. Quand on a égalisé, on était heureux comme pour une victoire » a indiqué le seul international français ayant disputé tous les matchs des éliminatoires.