Équipe de France : «Un génie du football» recale l’Algérie !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Michaël Olise avait l'embarras du choix. Le joueur de 23 ans était éligible pour quatre sélections (Nigéria, Angleterre, France, Algérie) avant d'opter pour les Bleus en 2024. D'un naturel discret, l'ailier du Bayern Munich a accepté de se livrer sur son choix sportif et sur son attachement à l'un des pays de sa mère.

Désormais, son nom est régulièrement prononcé par Didier Deschamps. A 23 ans, Michael Olise est entré dans le paysage du football français. Pourtant, le joueur est resté loin des radars pendant plusieurs années. Né à Londres d’une mère franco-algérienne et d’un père nigérian, l’ailier du Bayern Munich était éligible pour quatre sélections. Mais très tôt, Olise s’est pris d’amour pour les Bleus, et notamment pour Thierry Henry. « Une légende » selon ses mots.

France, Algérie... Olise dit tout

Lors d’un entretien accordé à L’Equipe Magazine, Olise est revenu sur son choix sportif. « J'ai beaucoup de connexions différentes avec le Nigeria, l'Algérie, la France, l'Angleterre. Ce n'est pas quelque chose auquel je pense tous les jours, c'est tout à fait normal pour moi. J'ai en moi des petites choses de chaque pays. Ça m'a ouvert l'esprit, car ces cultures sont assez différentes les unes des autres. À la maison, j'en avais trois grâce à mes parents. Et dehors, c'était l'Angleterre, où j'ai grandi. Je n'ai pas dû forcer ce mélange, c'est juste qu'il était là. » a-t-il lâché.

Le clan Deschamps jubile

Il se rappelle de sa première convocation en 2024.« C'est une telle fierté d'y aller, de porter ce maillot Je me souviens du premier appel de Didier Deschamps. J'étais trop heureux. Je le voulais depuis tout jeune. Puis j'ai vu mon nom sur le maillot... J'étais plus excité qu'effrayé. Je connaissais plusieurs jeunes, comme Manu Koné, appelé en même temps que moi et avec qui j'ai une connexion. Y aller ensemble, c'était très sympa. Ce groupe France est assez jeune. C'est un peu une nouvelle équipe et on veut tous gagner ensemble. » a-t-il lâché. Une belle acquisition pour l’équipe de France. Un membre du staff tricolore parle de lui comme « un génie du football. Il est unique. »

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