Franck Ribéry est revenu sur l’épisode de Knysna lors de la Coupe du monde 2010, indiquant avoir été particulièrement marqué par les rumeurs autour de Yoann Gourcuff.
Knysna restera l’un des épisodes les plus tristes de l’histoire de l’équipe de France. Franck Ribéry est revenu sur une Coupe du monde compliquée à gérer en dehors des terrains. « Je sortais d’une situation très difficile, avant la CoupeduMonde2010. J’étais parti avec l’équipe de France en me disant que j’allais vivre autre chose, que j’allais pouvoir éliminer ce qui s’était passé avant, a-t-il expliqué. Et puis l’histoire s’est mal passée sur le terrain, et elle a été très compliquée à gérer en dehors. »
« AU FOND CE QUI M’A LE PLUS GÊNÉ, C’EST L’AFFAIRE GOURCUFF »
« A Knysna, ce qui m’a gêné le plus, au fond, c’est l’affaire avec Gourcuff. Il ne s’est vraiment rien passé. Je ne lui ai jamais rien fait, jamais rien dit... Rien, rien, rien. J’étais parti en Coupe du Monde pour passer à autre chose, et c’est l’inverse qui arrivait. Je ne suis pas une machine, je suis un homme, a justifié Franck Ribéry dans un entretien accordé à Sport 24. Un matin, on me parle de cette rumeur autour de Gourcuff, alors que je viens juste de me réveiller. Psychologiquement, j’ai craqué. Je suis allé sur le plateau de Téléfoot pour faire passer le message que j’en avais marre, qu’il fallait que ça s’arrête. Les téléspectateurs n’ont pas compris. C’était une erreur de ma part de faire comme ça. Oui, j’ai craqué psychologiquement. A l’intérieur, j’en ai beaucoup souffert après... »
« LES GENS N’ARRIVENT PAS À OUBLIER » « Il y a eu des événements que les gens n’arrivent pas à oublier. Pourtant, il faut tourner la page parce que nous faisons aujourd’hui beaucoup de choses pour aller vers eux. A Clairefontaine, ils assistent aux entrainements, on signe des autographes… Avant, il n’y avait pas tout ça, a ajouté l’international tricolore. L’autre fois, on est allés à l’hippodrome de Vincennes et tous les joueurs ont pris trente minutes pour signer des autographes. Il n’y en a pas un seul que ça a embêté ou qui a dit qu’il ne voulait pas le faire. Au contraire, on a pris du plaisir, tout le monde était content. On sait aussi que ce qui est important, c’est le terrain. Les gens doivent comprendre que lorsqu’on est à Clairefontaine, c’est pour une mise au vert de 10 jours. On est là, mais on a des matches, il faut être sérieux. »