Alors que Franck Ribéry a annoncé son intention de ne plus porter le maillot de l’équipe de France, le joueur du Bayern Munich assure ne plus être heureux avec le maillot bleu.
La nouvelle a fait l’effet d’une petite bombe médiatique dans l’univers du football français. Pièce maîtresse de l’équipe de France ces dernières années, Franck Ribéry a en effet décidé de mettre un terme à sa carrière en sélection, et ce à l’âge de 31 ans. Privé de Coupe du monde 2014 au dernier moment pour cause de blessure, « Kaizer Franck » va donc se consacrer à 100% au BayernMunich, son club depuis 2007. Une décision qu’il explique en partie par la mauvaise image dont il jouit dans l’Hexagone.
« J’EN AI MARRE DE ME BATTRE POUR RESTAURER MON IMAGE »
« En France, on ne m'a rien pardonné. Je n'ai jamais eu le droit à l'erreur. À Munich, ce n'est pas pareil. (…) J'en ai marre de me battre pour restaurer mon image en France. (…) Je ne porterai plus jamais le maillot tricolore. J'assume cette décision, qui est irrévocable. (...) Au fond de moi, je ne sens plus cette envie. Cela n'aurait pas de sens de continuer. Deschamps ? Il l'a accepté. Il n'a pas essayé de me faire changer d'avis. De toute manière, cela n'aurait servi à rien », a-t-il déclaré lors de son interview au magazine Kicker.
RIOLO : « RIBÉRY, LE JEAN-CLAUDE DUSSE DU FOOT FRANÇAIS »
De son côté, le consultant Daniel Riolo avait préféré rejoindre le camp de ceux qui ne jugent pas la décision de FranckRibéry comme un coup dur pour le football français. « Ribéry et les Bleus, c’est pire qu’un rendez-vous manqué, c’est un rendez-vous qui n’a jamais eu lieu. C’est l’histoire du type qui pense qu’il va conclure, mais qui termine toujours la soirée seul. Ribéry, c’est le Jean-Claude Dusse du foot français. Bon, voire très bon dans "l’Institution Bayern", Ribéry n’aura jamais eu les épaules pour être le leader qu’il devait être en EDF. Il est loin, très loin dans la hiérarchie des joueurs qui resteront dans l’histoire des Bleus», a-t-il déclaré sur RMC.