Equipe de France - «Je me réveillais en transpirant» : Traumatisé, il déballe tout des années plus tard...
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Il fait vibrer les supporters des Tigres UANL au Mexique depuis maintenant 10 ans. Légende du club de Monterrey, André-Pierre Gignac aurait pu vivre la plus grande émotion de sa carrière internationale un an après son départ outre-Atlantique avec l'équipe de France à l'Euro 2016. Le poteau de Rui Patricio en a décidé autrement, marquant un temps les nuits de Gignac.

Pendant sept années de sa longue carrière qui n'est toujours pas terminée à 40 ans, André-Pierre Gignac a porté les couleurs de l'équipe de France entre 2009 et 2016, moment de son ultime sélection avec les Bleus de Didier Deschamps. L'ancien buteur de l'OM et actuelle icône des Tigres UANL a mis un terme à sa carrière internationale sur une déception après la finale perdue à l'Euro 2016 contre le Portugal (0-1).

«Pendant une semaine, toutes les nuits je me réveillais en transpirant»

Un moment très délicat à digérer sur le plan personnel pour Gignac qui avait une balle de match à son pied. Sa frappe n'a pas été repoussée par le portier du Portugal Rui Patricio, mais par ses montants. Un déchirement pour le gamin de Martigues. « Le moment le plus fort en équipe de France, on va dire que c'est l'Euro. Pendant une semaine, toutes les nuits je me réveillais en transpirant ».

«Je rêvais que je mettais le but et que mes coéquipiers me courraient après»

Pour Téléfoot, André-Pierre Gignac a révélé avoir mal vécu cet épisode qu'il a imaginé bien différent pendant un temps avant de tourner la page. « Parce que je rêvais que je mettais le but et que mes coéquipiers me courraient après et qu'on fêtait le but ensemble. C'est un truc, de dingue. Mais bon, on ne refait pas l'histoire, c'est comme ça. C'est le football, c'est la vie. Grâce à Dieu, on a une belle carrière et voilà ».

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