EDF : Rami, Mexès, Nasri, Benzema. Ils ont raté leur Euro
La rédaction

A l’heure de dresser le bilan des Bleus au terme de leur Euro, il y a forcément quelques motifs de satisfaction. Mais certains ont forcément déçu.

Mexès-Rami, pari perdu
Dès le début de son règne, de la Norvège jusqu’à la Suède, Laurent Blanc a tenté d’établir une base solide avec une charnière Mexès-Rami. Deux hommes censés s’entendre aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Problème, les signes de fébrilité aperçus lors des quelques matchs de préparation ont été confirmé pendant l’Euro. Face à l’Angleterre, mais surtout la Suède, les deux hommes sont apparus bien en difficulté. Même contre l’Ukraine, malgré la victoire, la sérénité n’était pas au rendez-vous. En voyant la prestation de Koscielny face à l’Espagne, on se dit que le choix n’était pas forcément judicieux.

M’Vila n’a pas confirmé
Quel Yann M’Vila allait disputer l’Euro ? Le M’Vila de l’équipe de France, souvent performant ou le M’Vila de Rennes, aux prestations parfois décevantes ? Handicapé par une blessure en match de préparation et absent pour les deux premiers matchs, M’Vila n’a malheureusement pas confirmé les espoirs placés en lui. Face à la Suède, puis contre l’Espagne, M’Vila s’est montré bien discret, ne brillant notamment pas par son principal atout : des passes chirurgicales capables d’assurer de bonnes relances pour les Bleus. M’Vila est encore trop tendre pour les grandes compétitions internationales. Dans deux ans, après avoir été transféré dans un grand club, ce sera peut-être différent.

Nasri, les mots de trop
C’est sans aucun doute LA grosse déception de cet Euro. Durant cet Euro, ce qu’a fait Samir Nasri sur le terrain a été loin d’être brillant. Mais son but décisif face à l’Angleterre était au moins un petit quelque chose à mettre dans la balance. Sauf qu’en plus d’être discuté sur le terrain, Nasri a eu une attitude très discutable en dehors. Des insultes envers la tribune de presse après son but contre l’Angleterre. Et une fin terrible avec ce journaliste violemment insulté après France-Espagne. Laurent Blanc n’a d’ailleurs pas caché, aujourd’hui, que Nasri avait dépassé la ligne jaune. La première victime de l’après-Euro ?

Benzema n’a pas franchi le cap
On attendait beaucoup de Karim Benzema après son énorme saison. Décisif toute la saison au Real Madrid, Benzema était l’une des stars attendues de cet Euro. Résultat des courses, zéro but sur 19 frappes tentées et surtout l’impression qu’il n’a jamais été vraiment en position de trouver le chemin de filets. Décrochant beaucoup, rarement en position de vrai avant-centre, Benzema a finalement été une menace facilement gérée par les équipes adverses. Et les deux passes décisives face à l’Ukraine ne sont pas suffisantes au vu des attentes placées en lui.