EDF : Nasri, les vérités croustillantes de Gallas
La rédaction

Samir Nasri et William Gallas ne peuvent pas se sentir, ce n’est pas une nouveauté. Et le fiasco Nasri renforce forcément l’orgueil de Gallas, qui ne s’est pas privé de balancer quelques dossiers sur Gallas.

Dans une interview accordée à France Football, William Gallas n’est pas tendre avec Samir Nasri, qu’il a connu à Arsenal, chez les Bleus, et avec qui le contact a toujours été compliqué. Et forcément, il balance quelques dossiers. Extraits. La réputation de Nasri était déjà connue dans le milieu « Je ne m’en réjouis pas, mais les gens ont pu apprécier par eux-mêmes qui était vraiment Samir Nasri. Et je n’étais ni en Ukraine, ni en Pologne ! Il n’a jamais cessé de faire croire que c’était moi la mauvaise personne et il a Sali mon image. Vous savez, j’en ai pris plein la tête. On a toujours ressorti mon nom dans la presse ou ailleurs, on m’a toujours pointé du doigt, alors que beaucoup de gens dans le milieu du football connaissant le personnage Nasri. »

Le jour où Nasri a insulté Gallas « Il y a eu ce match à Rome, avec Arsenal, où il perd un ballon. Je montre ma déception, mais sans plus, et là, il me traite de tous les noms, sur le terrain : « Fils de p... » On a eu une sévère explication dans le vestiaire, à la fin du match. Je l’ai recadré et je lui ai dit qu’il n’était pas à Marseille. »

L’affaire de la poignée de main refusée par Nasri « Je ne me suis même posé la question s’il ne jouait pas avec ça. De toute façon, même la presse l’a sanctionné, notamment la presse anglaise, en le traitant de gamin et en pénalisant son attitude inacceptable. Le milieu du football connait la vérité, il sait. »

La sombre histoire dont Gallas ne veut pas parler Quand le journaliste de France Football évoque une bagarre entre les deux hommes et surtout, quelques semaines plus tard, de « gros bras » qui seraient venus mettre la pression à Gallas, la réponse du défenseur français est aussi mystérieuse qu’explicite... « Je ne veux pas en parler. »

La dernière pique de Gallas à Nasri Quand France Football lui demande s’il comprend que Blanc ait choisi Nasri et pas lui chez les Bleus, la réponse est plutôt constructive, même s’il ne peut pas éviter une dernière pique. « D’un côté, vous avez un bon joueur qui va peut-être devenir une star – même si je ne le pense pas -, de l’autre, vous avez un joueur en fin de carrière, le choix est vite fait. »